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Billet de blog 11 juillet 2016

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L'heure du bilan.

Bon, ce n'est pas la fin du monde mais pas loin quand même. La défaite c'est comme le succès, c'est contagieux alors forcément le président a du mal à encaisser le coup. La spirale de l'échec s'est formée alors il va falloir résister à l'aspiration.

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Que peut-on déduire de cet Euro 2016 ? En gros on peut en déduire que Ronaldo est le portugais le plus célèbre dans le monde, si si !

Si il en restait encore pour croire que c'était Vasco de Gama ou Fernando Pessoa qui étaient les grandes figures de ce beau pays et bien non, pas du tout, c'est un footballeur qui est le portugais le plus célèbre dans le  monde et il ne serait pas impossible que Barroso le suive de près mais pour d'autres raisons.

Sinon question bilan, d'un point de vue économique, les maillots des Bleus se sont vendus comme des petits pains voire comme les pages de pub juste avant les matchs. On se demande qui va avoir désormais envie de porter un maillot de perdants durant l'été, c'est pas très glamour ou alors peut-être le président qui doit commencer sans tarder à préparer son échec de 2017? porter le maillot devrait l'aider à se mettre en situation. De toute évidence il n'était pas très judicieux d'investir dans ce maillot tricolore qui va finir au fond du placard jusqu'au Mondial.

Les footeux français représentaient une sorte de Paul le poulpe pour François Hollande, si l'équipe de France gagnait l'Euro, le président pensait dur comme fer qu'il gagnerait la présidentielle à venir mais les français ont perdu...

Probablement que François Hollande avait aussi misé sur un coureur français sur le podium de la Grande Boucle et là encore c'est mal parti.

Qu'est-ce qui pourrait un peu sourire en ce dernier semestre de 2016 pour donner un signe favorable au président ? Quelques médailles d'or pour les JO? Ouais, ça pourrait mais là encore nous ne sommes pas à l'abri de grosses déceptions.

François Hollande qui était sûr de sa bonne étoile porterait-il en réalité la scoumoune ?!

S'appuyer sur le sport est aussi hasardeux  pour un président que de promettre de combattre la finance internationale, ce n'est pas raisonnable.

J'ai hâte de savoir quel ennemi il désignera lorsqu'il débutera sa campagne. En réalité cet homme n'a pas d'ennemi et étrangement c'est peut-être cela son problème.

Illustration 1
© richard villoria

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