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Billet de blog 30 mai 2016

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Sexe et politique

l'homo politicus est-il un homo erectus comme les autres ?

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Il semble évident que la politique a des effets viagresques sur les heureux détenteurs d'un mandat ou d'un maroquin. Les exemples se multiplient qui démontrent un appétit insatiable des élus pour les choses du sexe. Cela ne date pas d'hier, entre l'ex président au double foyer, l'autre ex, celui auquel ça en touchait une sans faire bouger l'autre et qui était connu pour sa soif de jupons, et encore cet autre ex aux fantasmes de princesse galloise puis plus récemment celui qui aurait pu devenir président si ses turpitudes obsessionnelles ne l'en avait empêché et pour en arriver enfin à aujourd'hui, période qui nous offre l'embarras du choix entre le fétichiste du pied, le maniaque de l'élastique et enfin le faune écolo que l'on imagine courant dans les couloir de Matignon dans l'espoir de soulager un priapisme aussi récidivant que douloureux, est-il encore utile de chercher des preuves témoignant que l'homme politique produit plus de testostérone qu'il n'est raisonnable d'en avoir pour mener une vie apaisée.

Non seulement on suppose que ça ne doit être très facile d'exercer sereinement un mandat en ayant ainsi la tête ailleurs et quand j'écris "ailleurs" c'est juste pour ne pas avoir à préciser où, mais de surcroît, si le concerné, le travaillé au corps à fond mobilisé pour réussir à "conclure" ne peut convenablement travailler ses dossiers faute de la concentration nécessaire au zob, au job veux-je écrire, le personnel politique féminin se trouve du même coup dans l'incapacité d'être à la hauteur de la tâche, toutes occupées qu'elles sont à se soustraire au harcèlement de leurs "camarades" de classe trop échauffés qu'ils sont à chaque moment de la journée.

On sait que les forts besoins sexuels ne sont pas réservés à l'homo politicus, c'est commun aux hommes de pouvoir en général, non pas qu'ils soient plus obsédés que les autres, c'est juste qu'ils se trouvent dans des situations où leur position sociale et économique leur donne, croient-ils, des droits que les autres, les humbles, n'ont pas.

Heureux les modestes qui du coup gagnent en dignité parfois peut-être malgré eux car j'imagine que certains aimeraient bien en croquer aussi de temps en temps de ce harcèlement dont ils entendent causer dans les médias. Ben oui mais ce n'est pas pour eux, non non non ! Pour eux ça sera la dignité et la frustration ! Ha la frustration, les hommes sont de grands enfants qui supportent mal la frustration d'où des comportement déplacés.

Il reste ces hommes, les vrais humains dignes de ce nom qui simplement se respectent eux-mêmes en respectant les autres ; ils respectent les femmes, ils respectent les personnes sur lesquelles ils exercent une autorité, ils respectent les animaux, ils respectent la nature. C'est ça le respect, soit on a du respect, de la considération, des égards envers autrui, envers toute forme de vie, soit nous ne sommes guidés que par la satisfaction de nos instincts, de nos désirs et nous sommes des barbares. Un harceleur est un barbare, un prédateur mal dégrossi, un malade dans le "meilleur" des cas qui doit se soigner.

Cela ne concerne pas que le sexe. La barbarie économique menée par des prédateurs qui ne songent qu'à accaparer toutes les richesses quitte à piétiner et humilier le reste de l'humanité relève de la même démarche qui est d'assouvir ses propres désirs au détriment des autres. Ils profitent.

Il existe des femmes de pouvoir, des femmes dont le comportement n'a pas grand-chose qui diffère de ce dont je viens de parler plus haut mais la différence est que le plus souvent elle ne disposent pas de deux facteurs dont les hommes se prévalent ; le premier est la force physique qui conduit certains hommes au pire, au viol, au meurtre et l'autre chose est le nombre, le clan, la connivence. On sent bien l'esprit de meute dans les Assemblées lorsque ces messieurs persifflent et chambrent grossièrement telle femme au sujet de sa tenue par exemple. Ils ont la force du nombre qui signe leur lâcheté.

Pas toujours facile d'être un homme devant toutes ces ignominies dont ils se rendent coupables.

Examinons le cerveau masculin afin de tenter d'y déceler ce qui différencie l'homme de la femme...

Illustration 1
© richard villoria

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