On est désormais loin de la guerre privée, comme au Chili, ou même du financement mixte public-privé du Nicaragua, ou les armes des contras, avaient été financées par le trafic de cocaïne, et la vente d’armes à l’Iran.
L'invasion de l'Irak était un cas à part, le volume de la rente pétrolière espérée autorisait toutes les audaces budgétaires.
La privatisation quasi achevée des "états" modernes, a totalement chamboulé leur approche de la guerre.
Un premier pas très productif, a été franchi, avec l’invasion de la Libye, qui inaugurait une nouvelle stratégie de financement des guerres impérialistes: L’externalisation, et le paiement d’avance.
Les «avoirs libyens», que dans son délire de respectabilité Kaddhafi, avait confié à Goldmann Sachs, ont en effet été saisis et totalement dilapidés, avant même l’expédition coloniale.
Ils n’ont jamais été retrouvés.
La même technique a été tentée avec le clan Assad, avec nettement moins de succès.
Là, comme prévu, le Trésor US, a annoncé une saisie des avoir «de Maduro», c’est à dire de l’état du Venezuela, qui seraient présents aux USA.
Il suffit qu’ils soient libellés en «dollars», pour que ça soit opérationnel.
Comme toutes les transactions tournant autour du pétrole sont dans cette monnaie, et que les USA sont le premier client du Venezuela, ils devraient bien trouver de quoi financer les contras qu’ils sont en train d’embaucher et d’entraîner.
Billet de blog 1 août 2017
Une saine gestion financière de l’impérialisme: Les guerres payées d’avance.
La guerre libérale, n'est plus un pari financier, c'est une bonne affaire.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.