Et tout se beau monde découvre une nouvelle fois l’eau tiède: Les Socialistes sont, sui-generis, un parti qui défend l’ordre capitaliste.
Cette surprise récurrente, ils vous la jouent, à chaque nouvelle preuve, qu’ils n’ont rien à faire, au Parlement.
Il leur faut une « trahison », pour pouvoir expliquer pourquoi ils ne servent à rien d’autre, qu’à vous faire patienter 5 ans de plus, le plus calmement possible jusqu’à la prochaine occasion de victoire, hélas trahie.
Ce qui ne les empêchera aucunement, lors du prochain concours de mensonges, de réclamer avec des trémolos émus dans la voix, une « union des gauches », qui va immanquablement créer les conditions d’une nouvelle « trahison ».
Avec comme argument principal, qu’à de rares moments, une gauche parlementaire exceptionnellement majoritaire, a pu offrir par la loi, le quart de ce que la gauche de la rue exigeait, avant de tout recéder, devant un retour automatique de balancier électoral.
Cette comédie, et leurs « on ne nous y reprendra plus », n’a qu’une signification: Justifier leur refus de rompre avec leur confort bureaucratique, ce qui impose leur présence , dans un Parlement, qui n’est que le « conseil d’ »administration de l’Industrie ».
Qui trahit vraiment dans cette histoire, ceux qui promettent une lune impossible, ou ceux qui font ce qu’ils ont toujours fait.
Le Parlement, représente toutes les sensibilités, de la Gauche du Capitalisme, à sa Droite.
Il arrive même qu’un bon encadrement des populations, impose qu’on y utilise, une extrême gauche ou une extrême droite du Capitalisme.
Ca n’est pas aux pantins qu’il faut s’attaquer, en leur opposant d’autres pantins.
Le vrai pouvoir est aux mains de ceux qui tirent leurs ficelles, et ils ne se présentent pas aux élections, ils les organisent.
Les dizaines de milliards claqués pour "créer l'évènement électoral", pendant les 5 ans de bourrage de crâne, entre deux concours de mensonge, ne sont pas investis, pour "jouer".
L'électeur joue, sa mise, ce sont les 5ans de docilité, eux ne jouent pas.