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Billet de blog 3 août 2025

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La "Science" perd-elle le monopole de la production du "Vrai"

Un bon contrôle de l'imaginaire collectif, des enthousiasmes, comme des détestations, est absolument nécessaire pour perpétuer, contre toute évidence, le règne de l'Economie.

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La production du "Vrai", ciment social indispensable, a été au début confiée à la Magie, puis massifiée grâce à la Religion.
Ses succès bureaucratiques, et sa professionnalisation, les transformant en superstitions, et leur financement, devenant un frein à l'Economie, on est passé à la "Philosophie", expression d'une classe bourgeoise montante, qui s'estimait mal servie.
Et en dernier ressort, à la "Science", expression plus directe, de l'Economie et de l'Etat, débarrassée de toute concurrence structurante sérieuse, et plus adaptée à l'augmentation générale, de la quantité  de connaissances illusoires,  des populations à contrôler.
Mais le concept de  "Vrai", devenant lui-même, un obstacle à la survie même des Principes Economique et Bureaucratiques, il est aujourd'hui concurrencé par l'"Information".
On racontait hier, aux enfants, des comtes de fées didactiques, pour les faire dormir tranquille, et générer des réflexes de soumission automatique pendant leur période d'éveil, on a juste repris et massifié cette recette, à l'usage des grands enfants.
L' Information n'a pas cherché à tour réinventer, elle se sert d'un clafoutis multicouches, dramatisé, des anciennes formes d'organisation de la passivité.
Ainsi, l'Information utilise, tous les mensonges, celui de l'Histoire, servant à structurer celui de l'Actualité, et permettant de construire celui l'Histoire du Futur.
Les tropismes locaux étant important, en conservant le ton général, on peut adapter une hiérarchie différente des mensonges, suivant les besoins de l'endroit ou on les utilise.
Le problème du financement, restant au centre des préoccupations, on a inventé la "gratuité", c'est à dire la collectivisation totale des coûts de diffusion du mensonge, en comptant sur leur multiplicité pour interdire toute efficacité.
On limite ainsi les écarts électoraux, ce qui permet une bonne stabilité de l'impuissance politique.
Nous payons donc tous, sur facture ou à travers nos "impôts", toutes les conneries qu'on nous demande de croire ou de rejeter 

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