La récente duplication du gouvernement démissionnaire illustre un simple un malentendu.
Il y a une une inversion de sens de la démocratie.
Avant, les électeurs choisissaient des dirigeants, enfin, au moins on leur laissait croire, mais du fait des sommes et du travail de propagande nécessaires, pour être élu, c'était évidemment faux, mais les plus naïfs pouvaient encore y croire.
Mais avec la privatisation de l'Etat, le système s'est simplifié, et a gagné en efficacité.
Ce sont les dirigeants, c'est à dire ceux nommés aux postes de DRH, par les Cartels actionnaires de l'Etat, qui choisissent leurs électeurs, en produisant les discours et les engagements qu'ils attendent.
Et pour éviter toute tentative de sincérité, on s'arrange pour équilibrer suffisamment les résultats pour qu'aucun "gouvernement" ne soit possible sans mélange des contraires.
Le travail de sélection des DRH, est fait par les cabinets de gestion d'évènements des Cartels, en se servant des réseaux sociaux, qu'ils pilotent, avec des "influenceurs" et la totalité des Médias.
A noter le rôle capital des référents transcendants, scientifiques, économiques ou financiers, qui imposent les orientations et les terreurs nécessaires.
Le but étant de ne laisser aucune illusion, ni aucune angoisse en jachère.
Tout ça fonctionne parfaitement, enthousiasmes et détestations, espoirs et terreurs sont parfaitement fabriqués, et de multiples tribus, se disputent le rôle honorifique de, "plus discriminée du mois", diplôme souvent attribué par des médias marginaux, mais indispensables, comme Médiapart.
Là ou ça coince encore, c'est que cette nouvelle organisation de la passivité volubile, est encore mal admise, par ceux qui se croient, encore à l'ancien système de sélection des arrivistes des canailles et des imbéciles.
Surtout ceux pour qui, le foot, le tennis ou la F1, ne suffisent pas à combler leurs passions pour la compétition.
De plus cette erreur de raisonnement, est puissamment utilisée par des DRH dissidents, qui croient pouvoir, utiliser les mécanismes de sélection interne de leur métier, pour améliorer leur position dans la liste d'attente pour le poste de DRH suprême.
Cette concurrence est très saine, les meilleurs larbins du Crime Economique Organisé, doivent prouver leur qualité, et leur absence totale de scrupules.
Mais vu de l'extérieur, c'est encore assez mal expliqué à leur cible électorale, qui curieusement, y voit du "mépris", alors que tout ça ne la concerne pas vraiment.
Il faut d'ailleurs combattre avec la dernière énergie, cette idée de "mépris" dans lequel les parlementaires nous tiendraient, c'est l'exact inverse !
On mesure mal, les efforts, la maîtrise de soi ,et au final l'abnégation qu'il faut à un "député", pour tenir le rôle de parfait salopard ou même de nazi.
Pensez à l'ambiance quand ils rentrent chez eux ... A l'évidence ces gens, nous respectent et nous aiment profondément.
Manifestement, il manque, une compétition sportive, un scandale, ou une guerre suffisamment proche pour occuper les grincheux.