LFI  est un  anachronisme, et surtout un anamacronisme.

Mais LFI n’est pas que la dernière version du Mitterandisme 2.0
Déjà, c'est un parti politique, qui a beaucoup  plus de militants que d'élus.
Ce qui de nos jours est une vraie originalité.
Rien que ça, crée forcement une forte concurrence interne (il n'y en aura pas pour tout le monde)  et de l'incompréhension externe.
Incompréhension et jalousie, des partis boite postale, qui suspectent l'existence d'un projet politique. 
C'est vrai que là, j'exagère, mais le soupçon est là.
Incompréhension et hostilité directe, venant de ceux qui ont pour métier de meubler les espaces inter-électoraux d'insignifiances passionnées, qui eux constatent à juste titre, une vraie concurrence dans la fabrication des calembredaines structurantes.
LFI leur gâche le boulot, en étant à la fois figurants et scénaristes, c'est à dire directement concurrents ubérisés, dans la production de séries de politique réalité.

LFI ne paye aucune charge sociale sur le travail militant, réalisé le plus souvent bénévolement, alors que la diffusion des messages de propagande US, par tous les médias, coute un bras, en salaires et surtout en charges sociales.
Alors, bien sur, l’'agressivité scénaristique de LFI provoque.
Tout le monde sait bien que c'est totalement bidon, mais la diffusion gratuite d’insignifiances devrait être règlementée.
Quoiqu‘il en soit, ils tuent plein d'opportunités de discussions inutiles, qui aurait pu être rentabilisées.
Pour assurer une bonne passivité des populations, entre deux concours de mensonges officiels, la trilogie, thèse, antithèse, synthèse, doit glouglouter et murir des semaines, voire des mois, dans les officines de fabrication du mensonge concerté, pour pouvoir accoucher de courants d'airs parlementaires inoffensifs.
Toutes les bureaucraties "politiques", essayent de créer l'illusion d'un monde, dans lequel leur discours est cohérent, et leur rôle indispensable.
Mais pour ça, la règle tacite, est d’ utiliser le matériel dialecto-didactique, qui est fourni, par les Cartels actionnaires de l'Etat, à travers les médias officiels et officieux.

Approbations et indignations inoffensives, labellisées et vérifiées,  sont fournies tous les jours, gratuitement.
LFI se sert directement, chez les petits producteurs, sans passer par les centrales d'achat d'insignifiances.

Bon, on sait bien qu’ils vont au même endroit que les autres, c’est à dire que, au mieux, ils obtiendront une carte d’entrée à la buvette de l’Assemblée Nationale.
Mais il y a concurrence déloyale.

Ca déstabilise le marché du mensonge structurant.