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Billet de blog 8 août 2025

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Courir pour ne pas tomber, c’est tomber un peu loin, et plus gravement.

L’agriculture réclame des pesticides toujours plus destructeurs, pour tenter de compenser les dégâts causés par les précédents produits miracles.

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L’agriculture réclame des pesticides toujours plus destructeurs, pour tenter de compenser les dégâts causés par les précédents produits miracles.

A force de plonger, on commence à distinguer le fond du gouffre.


La « Révolution Verte », c’est à dire l’introduction de la logique et des moyens techniques, du Capitalisme dans l’agriculture, a accouché d’un monstre qui n’envisage plus  que le suicide assisté, pour différer son agonie.

L’argent imaginaire, dernière production possible du Capitalisme de Prédation, a un défaut rédhibitoire: Il ne se mange pas.
Alors l’occident est bien obligé de maintenir une « agriculture » pour ça, le temps de trouver de quoi se fournir « ailleurs ».

L’ancien mode de production était archaïque, il utilisait beaucoup de monde et peu de moyens, sa rentabilité capitalistique était absolument désastreuse, et ses rendements techniques limités.

Ca contrariait  les besoins, en main d’œuvre du Capitalisme industriel, et encore plus ses ventes.

Il a donc fallu « rationaliser » tout ça, et restructurer l’agriculture pour en faire un secteur « rentable ».

La situation c’est encore aggravée avec l’externalisation vers l’Asie des capacités de production.

L’agriculture ne pouvait pas être le boulet, qui entravait la circulation, de l’argent fabriqué en parasitant les flux de marchandises importées.

Il fallait qu’elle utilise, encore moins de monde, et produise pour encore moins cher.

Remembrement, mécanisation, chimie et fiscalisation des revenus des agriculteurs restants, sont devenus les solutions obligatoires

Et nous arrivons au bout de cette logique, avec des champs de dizaines d’hectares, de culture presque hors sol, sur des déserts biologiques, arrosés de produits chimiques tous les 15 jours, pour remplacer la micro-faune liquidée, et  pouvoir résister aux proliférations d’une faune survivante opportuniste.

Et le tout massivement subventionné, pour correspondre aux ambitions comptables des Cartels de l’Agro-alimentaire.



Mais c’était la seule et unique façon, pour libérer du « pouvoir d’achat », et pouvoir ainsi  multiplier le prix des loyers, vendre des Iphones à 1500 balles, ou des voyages vers des zones pas encore complètement détruites, à des nostalgiques « écologistes ».


Et maintenant …

PS: Plus possible de publier un "chapeau" sous le titre d'un texte, ils disparaissent quand on le valide.

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