Ces Gangs n’étaient pas « étanches », Religieux, comme Aristocrates, avaient des activités économiques, en concurrence avec les bourgeois.
Ces guerres entre gangs, ayant pour but le contrôle de l’Etat et des populations, elles se mènent surtout indirectement en les utilisant.
Les cadres des castes en guerre, s’épargnant le plus souvent, au nom de leur intérêt commun.
Le Pouvoir Bureaucratique, s’obtient par l’organisation d’une passivité suffisante de ses proies, beaucoup, plus que par la coercition.
La coercition, policière et militaire, n’est utilisée qu’en dernier recours.
Elle est le plus souvent inutile, la fabrication de tabous « économique » et »sociétaux » , suffisant largement le plus souvent à maintenir l’ordre, ou a défaut la sidération.
Quand ce gouvernement par le Tabou échoue, on fabrique des « Lois », pour les remplacer.
La production intensive de Lois, est le signe d’un effondrement du contrôle idéologique.
Parallèlement au renforcement de l’encadrement sociétal, on assiste au désencadrement total, de la prédation économique, et a un affaiblissement des lois de contrôle interne du Capitalisme.
La caution d’accès, à l’ irresponsabilité économique (capital déposé temporairement) est tombée à zéro, et les très rares contraintes, sensées limiter la délinquance horizontale, entre entreprises, ont disparu.
Dans le même temps, on a totalement détruit tout lien, entre capacité économique, et capitalisation boursière des grosses entreprises, devenues simples objets de spéculation, et tout rapport en la monnaie et la puissance économique.
Au delà de fabrication de Lois, par les Etats privatisés, la deuxième stratégie de défense du Crime Economique Organisé, c’est la promotion de la démence économique et sociétale.
Le Pouvoir ne trouvant plus d’arguments rationnels, pour expliquer sa domination, combat la Raison elle même.
Il préfère la détruire, et impose le délire comme vision du monde, et le mensonge le plus grossier comme argument à discuter.
Et si le monde peine à ressembler à la description, il en fabrique un qui y corresponde.
Et ce « monde » devient objet de discussion !
Nous baignons désormais dans le monde du mensonge concerté.
Si vous en doutez, ouvrez n’importe quel média, ça devrait suffire.
Ce monde ses acteurs et ses ennemis.
Entre les maîtres et les esclaves, il y a tout le petit personnel de gestion et d’animation, et bien sur leur cour de producteurs de louanges, ou de critiques constructives.
C’est leur vie, et le plus souvent leur métier, actuel ou postulé, d’accompagner la geste du Crime Economique Organisé, en produisant un brouillard d’explication ou d’incompréhensions volubiles.
Rentrer la dedans, pour y tenir un petit rôle, de compagnon de route ou d’opposant, c’est se perdre. La seule question qui reste, c’est de savoir combien de temps, ils vont pouvoir tenir comme ça, sans proposer une décimation, comme solution globale acceptable. Ou plutôt combien de temps la décimation, qu’ils nous proposent déjà, sera refusée par les populations.