Il est vrai que les comparaisons historiques, sont souvent des preuves de flemme, mais quand même, l’accumulation de similarités est tout à fait troublante.
Il était une fois un pays, le Cambodge, dirigé par un gang mafieux, gang contesté par des guérillas multiples.
Une des guérillas ayant obtenu le soutien des USA, qui y voyaient un moyen de détacher la Chine du VietNam, et l’autre, à l’inverse, étant bombardée, par eux, tous les jours.
Le résultat fut le renversement des crapules, par la guérilla pro-chinoise, suscitant l’enthousiasme des ancêtres de ceux qui applaudissent aujourd’hui le renversement du gang Assad.
Remplacez « Cambodge », par Syrie et vous y êtes.
L’occident a soutenu les Khmers Rouges, tant qu’il a pu le faire, en dépit de l’évidence qu’il s’agissait de psychopathes, et y a gagné la possibilité de la « mondialisation ».
Les Vietnamiens ont fait le ménage, sous les huées de l’ONU, qui refusait de reconnaitre le gouvernement provisoire qu’ils avaient installé, et considéraient les KR comme seuls représentants légitimes du Cambodge.
Les supporters enthousiastes des KR, ont fini par bouffer leur chapeau, quand il est devenu impossible de cacher l’abomination.
Un pays voyou, à changé de maître, mais vu d’Océania, la seule différence entre « voyou » et « fréquentable », c’est que les premiers, refusent de partager avec les USA, le produit de l’écrasement de leur population.
De tout ça on peut tirer un conseil: Celui de se dépêcher de soutenir le coup d’Etat Turco-Islamiste, avant que ça se gâte.
Tout enthousiasme est bon à prendre, et c’est une denrée très périssable.