On constate à peu près partout, la remise en cause du Libéralisme Culturel, par le Libéralisme Economique.
La désignation de responsables de leurs échecs, est une constante bureaucratique, et plus l’échec devient évident, plus l’ennemi désigné doit être annoncé, proche et dangereux.
Le principal danger de cette stratégie, est qu’elle à qui elle impose son inverse, c’est à dire la défense de ceux qui sont désignés.
Solution de facilité, et fausse bonne idée, par ce que cette défense, même si elle est tout à fait honorable, va très vite remplacer toute critique et analyse de fond sur les vraies racines du pouvoir.
Et par ce que, au dessus des marionnettes le vrai pouvoir, celui qui tire leurs fils est économique, c’est ça qu’il faut scruter.
Il est donc capital de porter le fer là ou il brûle, c’est à dire sur la réalité des « résultats » du pouvoir, qui nous impose le terrain de contestation qui l’arrange le plus.
On doit toute la journée entendre que ce pouvoir est le meilleur possible, et que ses chiffres le prouvent, mais que malheureusement, il ne peut plus payer ni salaires ni pensions convenables et est obligé d’enchaîner les guerres, à ses frontières, comme internes, pour juste se défendre.
On est malheureusement obligé de se servir des chiffres que les protagonistes nous fournissent, ils sont donc à prendre avec des pincettes, mais même comme ça …
A tout saigneur tout déshonneur : Les USA
PIB: 27360 Mds - Dette 42183
A la dette des USA, on doit ajouter celle des leurs colonies monétaires, et là ça devient vertigineux.
Comment ne pas interpréter ça, comme un financement du PIB US, par la dette due par leur empire ?
Et dans ce cas ou est la puissance économique réelle ?
Les seuls USA, empire non comptabilisé, c’est un peu moins du tiers du PIB mondial , et les 4/10 de la dette.
Et l’évolution de ce dernier ratio est positive.
Le paysage idéologique nécessaire au maintien de l’acceptabilité de ce désastre, c’est le National Libéralisme.