Le Crime Economique Organisé à la tête de l'Etat, avait deux sources principales de revenus, et une secondaire:
- La première depuis les années 80, la prédation sur les flux de marchandises importées.
- La deuxième, le vol des biens communs, partie collectivisée du salaire dérivé, et des impôts prélevés sur les salaires et la consommation des plus pauvres, par la TVA.
- Et enfin, l'exploitation du travail local résiduel.
La 3eme source se réduit naturellement au bénéfice des deux premières.
Devant l'effondrement de la principale source, une quatrième est devenue impérative: Le vol et l'engagement des ressources fiscales des générations futures, à travers la "dette".
Le tout bien sur arbitré par les "agences de notation", qui peuvent liquider le pays, d'un simple clic, en faisant exploser le cout de la "dette" déjà engagée.
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les prédateurs, n'ont pas le choix, chaque nouveau hold up sur le présent ou le futur, servant à financer les pertes du précédent, et permettre que la garantie policière et militaire, du suivant, soit assurée par le Capo di tutti Capi US, qui prélève le cout de sa protection, sous forme de "taxes" ou d'amendes.
L'organisation de la passivité énervée, nécessaire à ce business plan, est confiée à la "politique", qui doit se résumer à une course à la gamelle la plus équilibrée possible, pour interdire tout "gouvernement" qui ne soit pas le produit d'alliances et de compromis, et qui ne doive sa vie qu'à des renoncements de séduction des plus mous de ses concurrents.
Cette vision du monde ne peut que constater son bilan, et l'échec du maintien de l'ordre.
Le "Libéralisme" doit régulièrement revenir aux vieilles recettes, c'est à dire faire appel au nationalisme,.
Le "Nationalisme", ça veut dire en appeler à la tribu "nationale", pour garantir la passivité du plus grand nombre, en maintenant un désordre local suffisant, entre les tribus sociétales spécialisées, créées et entretenues par le "Libéralisme", à travers les "réseaux sociaux", et finalement désigner une autre tribu "nationale", comme responsable du bilan des prédateurs.
L'aboutissement de ça, c'est évidemment la guerre inter-bureaucratique.
Guerre, qui résulte d'un accord de belligérance, non plus entre "blocs nationaux", de plus en plus difficiles à définir en raison de l'unification des modes de gestion de la passivité, mais entre "espaces culturels divergents", la "différence" étant fabriquée, par des modes antagoniques de gestion de leurs minorités sociétales respectives.
Pour des raisons de facilité, on résumera ces divergences, sous le vocable ''illibéralisme", pour désigner des libéraux différents, économiquement impossible à différencier.
On remarquera, que les fondamentaux de l'exploitation, tout comme les accusations, sont exactement les mêmes des deux cotés des "fronts".
C'est un peu normal, les multinationales n'ont pas de frontières, et elles utilisent les mêmes services de communication, pour fabriquer le monde, et dire le Vrai.