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Billet de blog 13 septembre 2025

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Le Principe Economique.

Le mode de production et de distribution, basé sur l’Economie, qui nous est présenté comme une évidence transcendante, est une construction relativement récente.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.


Cette construction, fabrique une cohérence et nous l’impose, en prenant le contrôle financier et finalement politique de l’Etat, et bien sur, de tous les moyens de production d’idéologie.

Louanges comme critiques, en ne sortant pas de sa cage théorique, se condamnent à la renforcer.

Le Principe Economique est beaucoup plus ancien que le Capitalisme, mais il est devenu dominant, puis hégémonique,  avec lui, c’est à dire avec sa prise de contrôle de l’Etat, consécutive aux Révolutions bourgeoises des 18, 19, et 20 eme siècle.
Il a du pour ça, au début, s'opposer aux superstitions, puis pragmatiquement, les vassaliser.
Une première phase de territorialisation a été nécessaire, pour une conquête des ressources et des marchés, et l’accès à une taille critique des Cartels.

Elle est bien sur dépassée, les Cartels sont devenus multinationaux, et l’impérialisme économique, rapporte beaucoup plus que l’impérialisme militaire.
Les deux ne s’excluent pas totalement, mais en terme de « résultat », les phases militaires, ne sont plus déterminantes.

Les USA, par exemple, perdent désormais toutes leurs guerres, mais gagnent, économiquement  toutes les paix, et à l’inverse la France s’est longtemps imposée par la force en Afrique, mais y a perdu tous les « marchés ».
La guerre est toujours indispensable, pour créer des pénuries, restaurer des marges bénéficiaires,  et justifier « l’état de guerre », c’est à dire la captation totale des capacités d’endettement des Etats, par le Crime Economique Organisé, et la liquidation temporaire des «Libertés publiques».


L’Economie, est essentiellement, un jeu de vases communicants.
Tout ce qui est gagné quelque part, est perdu ailleurs.
Le gagnant-gagnant « Libéral » est juste une foutaise totale.

C’est vrai en macro, comme en micro économie.

Si une entreprise, ou « pays »,  « fonctionne bien », c’est qu’ils en détruisent ou en parasitent d’autres, directement ou indirectement.

Quand politicien ou un patron, vous promet une amélioration, c’est qu’il croit pouvoir voler ailleurs ce qu’il se vante de vous offrir ensuite.

Une « bonne nouvelle économique » quelque part, c’est une dégradation ailleurs.

Tant qu'il y aura de l'argent, il n'y en aura pas pour tout le monde.
La « transcendance » de l’Economie, s’impose à travers des encycliques périodiques, émises par des « agences de notation », qui sont les porte voix de la « communauté financière ».
Les consignes ne sont pas adressées aux "gouvernements" des Etats privatisés, c'est inutile, il suffit de notes de services.
Ces publications sont sensées servir de référent "scientifique", aux médias, aux diseurs de monde chargés de fabriquer les raisons de se soumettre.

Les "Agences de Notation", c'est un peu le GIEC, du Libéralisme d'Etat.
En ce moment elles nous annoncent un réchauffement fiscal, pour les plus pauvres.


Dans ce cadre, se pose la question de la pertinence  du « socialisme », c’est à dire d’une «économie capitaliste domestiquée ».

Pour l’instant le fauve à toujours dompté des dompteurs.

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