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Billet de blog 15 décembre 2024

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Effondrement du Post Capitalisme et crise de ses déguisements politiques.

Les Etats privatisés ont tout adopté des défauts de leurs actionnaires, et en tout premier, la sous capitalisation, financière, et forcément idéologique.

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Qu’elle soit mise  scène en farce, comme aux USA ou en France, ou drame, comme en Russie ou en Israël, la décomposition des interfaces  pseudo-politiques des Etats privatisés, ne peut plus être dissimulée derrière les multiples apocalypses de diversion proposées, comme carburant des angoisses de la Classe Bavarde, ni masquée par la réactivation des discours vintages.

Cette incapacité à produire des idéologies d’accompagnement concurrentes efficaces, et les jeux électoraux qui les accompagneraient, génère ça et là, un chaos  parlementaire, quand ce n‘est pas des annulations d’élections, voire au pire des conflits localisés, ou des coups d’Etats déguisés en révolutions.


Ce qui a rendu possible ce chaos « politique »,  c’est la privatisation de l’Etat, sur fond de fusion incontrôlée, entre bureaucraties économiques et bureaucraties politiques.

Les antagonismes entre gangs économiques, se répercutent sans filtre, au niveau de leurs interfaces pseudo politiques.

Le partage du pillage des fonds publics, et surtout celui des capacités d’endettement de l’Etat, n’a plus rien de consensuel, et donne lieu à de véritables guerres entre les groupes « politiques » qui servent les intérêts des Cartels au sein de l’Etat.
Cette lutte a toujours existé, mais avec la virtualisation des ressources des cartels économiques, et l’explosion de leurs besoins en Capitaux réels, elle  s’est transformée en véritable guerre de tranchées.


Le Capitalisme a connu plusieurs phases dans son développement, qui ont correspondu à des mutations de ses formes de prédation.

Sa phase actuelle en occident: Le Post Capitalisme et son idéologie le Libéralisme d’Etat, est le résultat de son abandon  progressif,  de toute tache productive, et sa conversion en simple machine à spéculer.

L’exploitation du travail quotidien, sous traitée en Asie, n’est plus sa principale ressource.
A travers le principe de dette, il réussi désormais, à entendre dans le futur sa prédation, et à voler le produit de l’exploitation des générations à venir.

Et ce principe, est commun aux acteurs économiques et aux marionnettes « politiques ».

La quasi totalité des boites sons « sous capitalisées », et leurs cadres,  techniques ou de gestion, comme leurs actionnaires, se distribuent une plus value, qui n’existe pas encore.


Et de la même façon, l’Etat distribue, beaucoup  a ses actionnaires, et un peu à ses clients.

Il distribue  un argent qui n’existe pas encore, et qu’il va tenter de rendre réel, en vendant les biens publics, et en détruisant le « salaire dérivé ».

Nous payons chaque nouvelle distribution, économique ou « sociale », par des fermetures d’hôpitaux , d’écoles ou d’usines.

Et chaque fermeture, en prépare une autre, par ce que ce qu’elle rapporte a déjà été dilapidé bien avant son effectivité.

Ainsi, les années de cotisations de retraite, qui seront gagnées avec l’allongement de cotisation, ont été englouties, en anticipation spéculatives, bien avant la publication de la loi.

Et ils ne pourront continuer à alimenter la spéculation, qu’en continuant sur le même chemin.

Et ça c’est totalement inavouable, et les bureaucraties économiques et politiques, sont obligées de mettre en scène, un chaos « politique », pour détourner l’attention.


Une des raisons, de l’explosions des besoins de financement du système actuel, est qu’il n’a plus de squelette idéologique, et que son acceptation, repose sur le travail de diversion, d’une armée de supplétifs, tant techniques que culturels, qu’il doit payer à prix d’or, pour garantir leur docilité.

Et c’est cette armée, et celle de sa clientèle sociétale, qui est régulièrement sommée de répéter tout ce qu’on lui a suggéré, lors  d’élections, de sondages, ou même dans des forum de discussion, ou l'on en teste les différentes versions.

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