Le National Libéralisme, Stade Suprême du Libéralisme d’Etat.

Ainsi le Libéralisme « économique », qui les a peu près tous essayés, en perdant le qualificatif « économique », et en le remplaçant, par «Social»,  puis «Ultra», voire «Libertarien», pour les plus menteurs, pour terminer par «National», pour favoriser par la simplification, le recrutement massif des plus stupides.

Toutes ces versions successives, sont des évolutions, nées de la constatation du bilan de la précédente, et de l’évolution rapide des conditions de prédation économique.

Le  Libéralisme, pouvait se dire "social", quand la rente impérialiste,  permettait aux prédateurs de ne se goinfrer qu’à moitié, localement.

Mais bien sur la multiplication des parasites, produits à la chaine par les écoles « de commerce », ou « de gestion », et l’ externalisation de la création de valeur,  a rapidement entraîné une tension importante, dans l’utilisation  de la ressource locale.

D’autant plus que la fabrication accélérée, de tribus imaginaires, pour remplacer les classes, à multiplié les besoins de financement de leurs infrastructures bureaucratiques, chacune réclamant rapidement une rente à l’Etat, pour ses services de gestion des fausses consciences spécialisées.

La solution de financement des calembredaines structurantes, par l’Ubérisation sur le net, et même l’embauche des plus bavards, par les anciens partis politiques, largement financés par l’Etat et la corruption, a juste apporté un délai de quelques années.


Il a bien fallu se rendre à l’évidence: Pour sauver le bébé et recycler l’eau du bain,  il fallait expliquer l’effondrement économique et intellectuel du pays, par l'effet de manœuvres délétères, de groupes faciles à désigner, ou même de « pays  étrangers ».
Dans un monde totalement gagné au Capitalisme multinational, 
la difficulté étant, bien sur, de trouver des pays, qu’on puisse qualifier de pas assez « libéraux », voire même, insulte suprême, d’ « illibéraux » .

Je m’excuse de vous imposer un terme aussi ordurier, mais il faut les choses comme elles sont.


Heureusement, on a rapidement trouvé des pays, qui avaient le même problème interne d’explication de leur évolution, et qui ont accepté le rôle avec enthousiasme.

Comme il était absolument impossible, de trouver des différences significatives, du côté des modes de prédation économique, on les a mises en évidence, dans le sociétal, chaque tordu volontaire pour le poste de vilain petit canard, voire d'ennemi héréditaire, se spécialisant, dans la persécution d’une, ou de plusieurs tribus particulière.


La fausse conscience,  ne pouvant espérer se réaliser que dans l’escalade dans la connerie, on a vu ressurgir après 30 ans de placard, les vieilles merdes fascistes désidéologisées, (dédiabolisées), qui ont fait recette en ramassant les laissés pour compte des mensonges tribaux.

Inutile de chercher un fond de sauce particulier, il suffit de se dire l’inverse de vos concurrents, en terme de coolitude sociétale.


Tout va bien quand ces « illibéraux » sont suffisamment faibles, pour juste servir de repoussoir, mais la dégradation, économique et morale galopante, pousse de plus en plus de monde vers le binaire, et la vieille pute qui se baptise « nation », recrute de plus en plus de michetons dans ses claques électoraux.

Et on se retrouve, avec des parlements bruns, peuplés de crétins analphabètes, prêts à soutenir absolument n’importe quoi, pourvu que ça haïsse quelqu’un.


Pour faire retomber la pression, on a cru trouver une solution de financement dilatoire, en remplaçant le travailleur chinois qui, désormais exige d’être payé autrement que par des discours (le salaud !), par les travailleurs des anciennes colonies soviétiques, mais c’était sans compter sur les russes, qui s’étaient servis en premier, et qui bien sur, ne sont pas d’accord, pour tout lâcher, sans exiger une compensation.

Au final on arrive dans une impasse, et de cinq ans en cinq ans, la situation du Parlementarisme se dégrade.
Il devient de plus en plus compliqué, de fabriquer les « pat » électoraux, permettant de justifier l’impuissance politique, et le règne du Crime Economique Organisé.

Certains gangs économiques, tentent même de briser leur holding qui pilote l’Etat, et lancent des OPA électorales, pour s’approprier seuls la gestion de l’Etat, en s’appuyant sur l’extrême connerie.

Ils prennent un énorme risque, celui de réussir.
Par ce que sans plus d’ennemis à dénoncer, ils seront obligés d’assumer l’entière responsabilité  du désastre.