Ca fait plus d'un siècle, que l'Amok a été décortiqué et décrit.
On sait qu'il survient au delà d'une somme insupportable de frustrations, certains répondent par une "dépression", quelques-uns, plus rares, par un suicide meurtrier.
Dans les rares moments, ou il est encore capable d'analyser son propre comportement, le futur assassin, cherche une justification à sa pulsion de mort, en la rattachant à des évènements, qu'il est le seul à ne pas trouver dérisoires, qui ne le concernent aucunement, à des empathies de circonstance, ou à une idéologie qu'il maîtrise le plus souvent très mal, voire pas du tout.
Question justification, l'islam est aujourd'hui à la mode, mais ça n'a pas toujours été le cas, l'exemple des USA est probant.
Sa "cible" à la malchance de faire partie de son anti-univers, là d'où viennent tous ses ennuis, si ça n'est pas tout à fait ça, il s'arrange avec ses fantasmes pour la faire rentrer dedans.
Le plus souvent, il ne 'agit pas de militants, nous n'avons aucun moyen policier ou judiciaire, pour prévoir et contrer ces comportements.
Quand au traitement "à la source", préconisé par les rêveurs ou les démagogues, il supposerait d'éliminer les "frustrations" qui génèrent ce suicide, et c'est bien entendu impossible.
La frustration commence, quand l'individu s'estime lésé, par rapport à ce qui est considéré comme "acceptable", et ça concerne tous les milieux et tous les niveaux sociaux.
Il y a une tuerie toutes les semaines aux USA, un ou deux par jour au moyen orient, nettement moins ailleurs, mais c'est une pratique répandue sur toute la planète.
L'Amok militaire aussi d'ailleurs, on propose d'ailleurs encore à certains, d'exercer leurs talents dans la légion étrangère.
Billet de blog 22 avril 2017
Amok, tueurs de masse, tueurs en série, "terroristes".
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