Le Libéralisme d’Etat, est une idéologie d’importateurs et de banquiers.
Ayant privatisé l’Etat, qu’il utilise comme une ressource, il doit maintenant faire baisser les coûts, de tout ce qui peut limiter sa prédation sur les caisses publiques.
Il a besoin de bas salaires, mais avant tout, au delà de ses frontières, par ce qu’il a compris qu’en dessous d’un certain niveau de revenus venant du "privé", ses ventes baissent, et c’est l’Etat qui doit intervenir, en compensant par des « aides », ou en frais de contrainte policière.
Il devient de plus en plus agressif, par ce que ce schéma d’externalisation de l’exploitation, commence à s’effondrer, avec la montée en puissance du Capitalisme d’Etat Chinois, qui chasse désormais dans son tiers monde privé, et utilise les mêmes ressources.
L’actuel passage, du Libéralisme d’Etat, au National Libéralisme, que l’on constate à peu près partout, est l’équivalent moderne, en « Libéral », du passage du Capitalisme d’Etat au National Capitalisme du début du XX siècle, on distingue à peu près les mêmes variations cosmétiques locales.
Pour sortir de cette impasse, ou simplement la rendre vivable, le Capitalisme à deux chemins.
Le premier et le plus simple, mais le plus risqué, c’est la destruction des forces productives antagoniques, par une guerre de décimation.
Le deuxième, prédit par Orwell, c’est l’organisation de la guerre permanente, entre trois compères, pratiquant des alliances tournantes, pour lui c’était Océania, Eurasia et Estasia.
Il semble que ce soit vers ça qu’on s’oriente avec les tentatives de « relocalisation », et les premières guerres locales d’accompagnement.
Maintenant la limite de cette stratégie, c’est qu’avec la relocalisation de l’exploitation, on va relocaliser les contradictions travail-capital.
Mais, pour les contenir, ils croient pouvoir continuer à s’appuyer sur la Classe Bavarde, pour produire et colporter suffisamment d’antiennes de diversions, d'enthousiasmes et d'indignations, électoralement productifs.
L'énorme différence avec la situation du XXeme siècle, c'est la rentabilisation fabuleuse de la commercialisation de la connerie.
La connerie et l'ordure idéologique, se vendent aussi bien que leur réfutation, chacune rentabilisant l'autre de manière exponentielle.
"Avant", dire n'importe quoi coutait de l'argent, on a même inventé le "militantisme" pour limiter les coûts.
"Aujourd'hui" (il semble que le 11/09, soit le Big Bang), n'importe quelle absurdité ou saloperie, se vend et peut rapporter du fric.
Pas d'enthousiasme excessif, de la même manière, que vendeurs de pelles sont les seuls à avoir durablement gagné du fric, pendant les ruées vers l'Or, ce sont les propriétaires des "réseaux" qui ramassent le pactole (et le pouvoir) , et pas les petits producteurs de saloperies, qui confondent gloire temporaire et réussite.
Billet de blog 23 janvier 2025
Exporter le Travail, et importer des travailleurs, est complètement incompatible.
Le Libéralisme d’Etat, est une idéologie d’importateurs et de banquiers. Ayant privatisé l’Etat, qu’il utilise comme une ressource, il doit maintenant faire baisser les coûts, de tout ce qui peut limiter sa prédation sur les caisses publiques.
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