L’arrêt de cette manne se profile, et notre Crime Economique Organisé, veut la remplacer.
Ce qu’il devient compliqué de voler en Asie ou en Afrique, il va falloir qu’ils le volent ici.
La transformation du Capitalisme de Production, en Capitalisme de Prédation a remplacé l’exploitation du Travail local, par le parasitisme sur les flux importés.
Cette mutation technique, a imposé aux bureaucraties politiques, une mutation idéologique.
Elles ont abandonné le plus gros de l’encadrement des antiennes sociales, pour adopter l’organisation et l’encadrement, des antiennes sociétales, sans conséquences fâcheuses pour l'économie.
Pour des raisons historiques, la géométrie Droite-Gauche, squelette idéologique de l'Economie de Production, ne pouvait pas vraiment être immédiatement abandonnée, comme elle l’a été aux USA, ou en Russie.
Elle s’est transformée en Géométrie Réactionnaires-Progressistes, l’unité de mesure étant la coolitude sociétale.
La fin de cette période économique, entraîne mécaniquement la fin de cette période bureaucratique.
Si on veut ramener, ici ou pas trop loin, les productions de marchandises, il faut adapter les structures, idéologiques et organisationnelles d’encadrement.
L’actuelle caste bureaucratique, doit adapter son discours, et doit modifier son espace de chalandise pseudo-politique, pour accompagner les nouvelles exigences d’organisation de la passivité.
La Classe Bavarde actuelle, qui produit le discours d’organisation de l’impuissance politique, va voir ses revenus plonger, et va devoir soutenir la moitié de l’inverse, de ce qu’elle affirmait hier.
La solution du National Libéralisme, est soutenue par une partie du Crime Economique Organisé, mais considérée, avec beaucoup de méfiance, par l’autre partie.
Confier au RN, le soin d’animer culturellement les nouvelles formes de soumission nécessaires, est en effet très risqué.
Pas tant à cause de la « qualité » de l’appareil.
La proportion importante, de canailles et d’imbéciles chez eux, est une constante à peu près partagée par toutes les bureaucraties politiques.
Le véritable point d’achoppement, réside plutôt, sur l’effet négatif sur la consommation, d’une parenthèse fasciste.
Et ces réserves sont alimentées, par les importants efforts d’adaptation du corps politique, qui en reprenant le plus gros des propositions des fascistes, prouve qu’on peut se passer d’eux, quitte à leur laisser le contrôle de la police et de l’armée à titre de compensation.
Les inévitables émeutes, fourniront de quoi les occuper.
Derrière tout ça, l’adaptation du discours de la Classe Bavarde, doit se faire progressivement.
Le discours sur l’Energie par exemple.
L’Energie, c’est la nouvelle Gabelle, c’est le plus privatisé de tous les impôts sur l’indispensable, les investissements, sont massivement publics, et les bénéfices privés.
C'est une part importante des revenus du Crime Economique Organisé.
La relocalisation, va recréer une demande industrielle, qui avait été remplacée par le gaspillage privé, recommandé par l’Etat, pour pouvoir utiliser un parc nucléaire devenu sur dimensionné après le départ de l'industrie.
Il faut donc que le discours de soutien, de la Classe Bavarde, se modifie en fonction des nouvelles orientations économiques et technologiques.
Avec un soutien au nucléaire "décarbonné", par exemple.
Ou la condamnation de la Chine pour crime écologique, et crime Sociétal, alors qu’on y a exporté nos pollutions, et imposé les conditions sociétales d’accompagnement de l’exploitation économique.
De la même façon, il va falloir modifier la hiérarchie des terreurs structurantes écologiques.
Si on veut produire ici, on va produire mécaniquement plus de CO2, alors le « Réchauffement Climatique », va devoir être, petit à petit, concurrencé, et au mieux remplacé, par d’autres dangers, pourvu qu’on puisse, là encore, les attribuer à l’air du temps et à personne d’important, en particulier.
Découvrir aujourd'hui, la pandémie de Cancer, par exemple, c’est pas mal, dans le genre.
Reste le problème tout aussi important du financement des structures d’animation des nouvelles foutaises.
Mais la « gratuité », c’est à dire le financement discret par tout le monde, devrait parvenir à en assurer le plus gros.
Et quelques « commissions », ONGG, et groupes d’études, pata publics, devraient pouvoir salarier les plus bavards.