Rédigeons nos Cahiers de Doléance, et convoquons nous même des Etats Généraux

Il y a clairement 4 classes dans ce pays, 3 classes consanguines et complices, et une qui leur fournit de quoi vivre à ses dépens.
D'une situation équivalente, à la fin du XVIII siècle, est sorti un jeu de chaises musicales "démocratique", entre noblesse, clergé et bourgeoisie, excluant les producteurs.
Le divorce entre les populations, et ceux qui parlent en leur nom est évident.
Entre ceux qui produisent, et ceux qui exploitent. 
Entre ceux qui subissent, et ceux qui leur professent la patience.
Entre ceux qui le vivent, et ceux qui nous racontent le monde.
Entre ceux qui supportent tout, et ceux dont le métier est d'imposer les consignes des trois autres classes.
On arrive à la fin de cette comédie. 
Il ne suffit plus de leur dire  qu'ils doivent partir, à chaque concours de mensonge qu'ils organisent.
Des gens qui gagnent 10 à 100 fois ce que nous gagnons, viennent nous expliquer de toutes les manières articulables possibles, que nous devons faire des efforts, pour augmenter leur part !
Et aujourd'hui, il se servent d'un désastre planétaire, dont leur goinfrerie est entièrement responsable, comme un nouvel argument, pour augmenter leur prédation.
Ils n'ont honte de rien, même à 18% de participation, comme à la dernière législative partielle, ils voudront régner.
Qu'ils acceptent ou non d'entendre les populations à peu d'importance, en rédigeant ces cahiers de doléance, nous construisons les bases d'un monde conçu par ceux qui le font vivre.
Occupons un lieu qui nous permette de discuter, et coordonnons ensuite les propositions, pour un débat global.