Il est impératif de ne pas tuer la ressource, ou au moins, de tirer un maximum de son agonie.
Alors on vous vend de quoi vous soigner, après vous avoir vendu de quoi vous empoisonner.
Ils sont mêmes sympas, ils viennent de pondre une loi permettant de vous achever de manière rentable.
Si vous devenez moins rentables, ou même "encombrant", c'est à dire nuisant à la rentabilité des services de récupération finale d'excès de salaires de pauvre stocké dans de l'immobilier, on vous autorisera un dernier luxe.
Il faut savoir, que même avec des EHPAD à 5000 € le mois, certains arrivent à "tenir" des années, alors qu'ils ne pourront vendre leur maison qu'une fois.
La charge revient aux héritiers, cette Loi va un peu les soulager.
Les députés doivent tenir compte de l’évolution des modes de mort.
1) La sélection précoce des jeunes, par la défonce, n’est pas assez sélective, certains décédés d’overdose, auraient pu rapporter quelque chose, encore quelques années.
2) Les jeunes refusent les guerres de sélection, et il y a de plus en plus de refuznicks, et de déserteurs, en dépit des efforts de tous les médias pour nous les vendre.
3) Les armées sont très majoritairement composées de mercenaires, et comme on les paye au rendement, ils sont très peu sélectifs et tirent dans le tas, supprimant des sources de revenus.
4) Le rallongement de l’âge du départ à la retraite ne suffit plus pour adapter le temps de prédation, à l’âge de décès.
Alors le maintien d'un niveau d'empoisonnement raisonnable des pauvres est une nécessité.
C'est juste dur à doser.
Merci à Mediapart d'évoquer ces problèmes, mais il serait bon de les jouxter, pour en permettre une meilleure compréhension.
On ne meurt qu'un fois.
Il faut en finir, avec l'individualisme soixantehuitard, un bon citoyen doit rendre un dernier service à la collectivité (des milliardaires)