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Billet de blog 30 juillet 2025

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Bientôt, Trump à Cuba ?

On aura toujours le tort de prendre les cinglés pour des imbéciles.
 Trump nous le prouve tous les jours.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.


Il vient de renoncer à envahir l’Iran, et c’est une mauvaise nouvelle pour Cuba, qui repasse en premier dans la liste des possibles exploits militaires US.

Reconquérir Cuba permettrait de nouveau, de délocaliser les prohibitions favorites des USA, ce qui permettrait de contenter la droite religieuse, et d’offrir un nouvel Eldorado au Crime Organisé US, qui a lui aussi, perdu le leadership, de la pègre mondiale.

Et puis surtout, cela dissoudrait ses liens organiques  avec le Parti Démocrate, qui aurait du mal à s’en remettre économiquement.

Mais Cuba n’est pas Haïti, la Grenade, ou le Panama.

Comme d'habitude, les relais d’influence US ont été activés, pour rendre cette invasion désirable, ou a minima la faire considérer comme un moindre mal.

Mais la domination idéologique US, est en train de s’effondrer, dans la foulée de leur domination économique.
Effondrer à tel point,  que les plus fainéants,  finissent même, par trouver du « positif », dans des régimes ubuesques , pour le seul motif qu’ils se prétendent l’inverse des USA.

Mais tout ces jeux,  ne peuvent exister,  que par ce que nous continuons à confondre, les structures bureaucratiques, et nos structures tribales de référence, familles ou proches.


Ainsi pour nous, les USA, ou  la France, ou n'importe quel autre "pays", sont un tout analysable et critiquable, en se servant de nos modes d’évaluation claniques.

Les bureaucraties régnantes, finissent toujours par perdre ce qui les amené là ou elles sont, et à avancer en roue libre juste sur l’inertie bureaucratique, des structures qu’elles ont mis en place après leur installation.


A Cuba par exemple, la « vieille garde » qui considérait l’idéologie, comme une arme de conquête de la Liberté politique et économique du pays,  a disparu.
Et la nouvelle caste dirigeante, se sert encore du bourre et bourre et ratatam de combat de l’ancienne, mais juste pour justifier la légitimité de sa filiation.

La population, elle, réagit selon sa perméabilité, et sa conditions  économique, mais le Projet, n’existe plus que dans les discours, et encore pas tous.
Cuba est totalement exclu, de la circulation d’argent imaginaire, qui irrigue les « pays développés », et doit se débrouiller à sa propre production de valeur.

Le seul avantage, très relatif de cette situation, c’est qu’on ne peut pas tomber plus bas que par terre.

Mais vu de l’extérieur, c’est tout à fait navrant.

Mais le vrai monde c’est ça.

Et ce qui nous gène à Cuba, c’est que nous le savons bien, et que nous préférons le nier et vivre des miettes, de ce que notre pègre économique de référence vole ailleurs, en faisant mine de croire que c’est acquis, et que ça nous est dû. 
Notre sort dépend de la bonne fortune,  des prédateurs qui se disent nos maîtres.
Et fatalement, nous les suivons dans leurs exactions, pour peu qu'elles ne nous nuisent pas directement, par ce qu'au final, il est possible qu'on en tire "quelque chose".
Le rapport coût-bénéfice de notre veulerie est un calcul à refaire.

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