Il n’y avait qu’une façon de transformer, ce qui nous ligotait, en « acquis à défendre », et les duettistes de vraie droite et de fausse gauche, ont trouvé la solution: Menacer de le détruire.
Nul ne doute que la Loi peut faire encore pire que ce qu’elle est, mais il faut quand même être gonflé, pour réussir à prétendre que le « Code du Travail » tel qu’il est encore aujourd’hui, nous « défendait ».
On en oublierait presque le sort qu’il a réservé aux millions de licenciés de ces dernières années, et à tout ceux dont il codifié l’écrasement légal.
Ce « Code » est le produit des négociations entre les 3 bureaucraties, toujours concurrentes et souvent complices, quand leur pouvoir commun est menacé: Les bureaucraties économiques, politiques et syndicales.
Il est, pour paraphraser Bakounine, la version écrite du rapport de force qu’elles constatent entre elles.
Le jeu qui va se jouer ces prochains jours, visera, avant tout, à conforter les rôles respectif des 3 bureaucraties. Chacune, trouvant la confirmation de son leadership, dans son domaine de nuisance, dans l’opposition qu’elle entretien avec les 2 autres.
On va donc nous convier, à dire tout haut tout, et en cadence, tout le mal qu’on pense des oukases de Macron.
Il va, bien sur, abandonner celles qui viennent des délirants de la CGPME, qui ennuient au moins autant les patrons (sérieux), que les syndicats, notamment la grotesque inversion des hiérarchies, entre la Loi, et la Négociation d’entreprise, qui mettrait les patrons, dans une merde noire, ne pouvant plus planquer leurs mauvais coups, derrière des « accords de branche », négociés entre bureaucraties « fluidifiées ».
Le mode d’action proposé est toujours le même, il évite soigneusement toute efficacité, en excluant d’emblée la seule qui serait décisive: La Grève générale illimitée, gérée par la base.
Alors bien sur, la défaite étant assurée, avant même de commencer le cirque, le spectacle va pouvoir rejouer ses meilleurs morceaux.
Des têtes ou des fins de cortège, blackblockisées, que nos politicards de merde, vont pouvoir dénoncer, et rendre responsables de leur peu de résultat.
On aimerait bien voir une issue, pouvoir ressortir l’adresse des sans culottes de la Rue Mouffetard: « Vous vous foutez de notre gueule ? Vous ne vous en foutez plus longtemps !», avant que le comité d’agit prop des « insoumis parlementaires », ne la ressorte à son profit, pour lui faire dire l’inverse de son sens original, mais les capacités d ‘un véritable débordement sont infimes.
Nos ennemis de droite, comme nos ennemis de gauche, organisent leur affrontement de circonstance sur notre dos.