Accusé de proxénétisme aggravé en bande organisée, l’ancien dirécteur général du FMI a été relaxé dans le procès dit du Carlton de Lille, le tribunal ayant estimé que Dominique Strauss-Kahn a eu « un comportement de client non répréhensible par la loi pénale »
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Accusé de proxénétisme aggravé en bande organisée, l’ancien dirécteur général du FMI a été relaxé dans le procès dit du Carlton de Lille, le tribunal ayant estimé que Dominique Strauss-Kahn a eu « un comportement de client non répréhensible par la loi pénale » Anne Crenier-Vaudano, ancienne présidente du Syndicat de la magistrature, Séverine Tessier, auteure de « Combattre la corruption » et Fabrice Rizzoli, spécialiste de la criminalité, s’interrogent sur le climat d’impunité qui a entouré ce procès et s’alarment de la difficile prise en compte des violences subies par les prostituées.
A l’issue du procès du Carlton, les véritables coupables étaient désignés : les juges d’instruction et une partie des media qui avaient pris au sérieux les accusations des prostituées. Certains ont suggéré un coupable plus insidieux : le voyeur tapi au fond de chacun de nous… .La mécanique rodée de la défense avait atteint son but : inverser la culpabilité, processus bien connu des procès de violences sexuelles dans lesquels le coupable se perçoit innocent alors que la victime, elle, se ressent coupable.