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Il faut cesser de se focaliser sur les "effets" de l'immigration, qui sont probablement soit bénéfiques, soit négligeables dans la plupart des cas (et pourquoi, si on devait persévérer dans le soupçon, ne pas remettre en cause le droit de circuler d'une région ou d'une ville à l'autre ? Je ne parle même pas dans ce cas de la remise en cause qui s'ébauche déjà du droit de circulation et de libre installation des seuls européens couverts par les accords définissant l'espace Schengen), et reconnaître que les "problèmes" qu'on assigne à l'immigration et aux immigrés sont d'abord des problèmes "d'ici", des problèmes de la France : à commencer par le racisme, la racialisation des rapports sociaux, les discriminations, la violence entre populations, la violence d'État. Non aux multiples "peines" des immigrés, de leurs enfants, et de ceux qui tentent de les aider. Oui à l'égalité, à la fraternité et à la liberté de choisir son lieu de vie, sans discrimination d'origine.
PS : l'appel en question apparaît aussi sur le blog d'Olivier Le Cour Grandmaison, mais le thème de son dernier billet me paraît un peu plus spécifique, qu'on souscrive ou non à ce qu'il y avance. C'est pourquoi je me permets de relayer l'appel en question "à ma sauce".