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Billet de blog 15 avril 2012

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La question du vote utile se pose

Oui le questionnement sur le vote utile  au premier tour est   dissuasif  d’un vote Mélenchon, ainsi que de celui d’Eva Joly de Bayrou de Poutou ou d’Arthaud. Les règles du vote à la présidentielle sont ainsi et je les regrette mais nous ne les changerons pas d’ici le 21 avril.

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Oui le questionnement sur le vote utile  au premier tour est   dissuasif  d’un vote Mélenchon, ainsi que de celui d’Eva Joly de Bayrou de Poutou ou d’Arthaud. Les règles du vote à la présidentielle sont ainsi et je les regrette mais nous ne les changerons pas d’ici le 21 avril.

Devons nous tenir compte de cette réalité ou nous déterminer en la gommant ? Ce qui est à l’esprit de chacun d’entre nous c’est l’élection de 2002 et l’élimination de Jospin au premier tour et le choix au second entre J.M. Le Pen et Chirac. Les sondages quelques jours avant le premier tour signalaient la remontée du Front National et la stagnation du P.S. Les votes de la Gauche se sont répartis entre ses différents candidats et nous connaissons la suite. Oui la constitution doit être changée pour ne pas subir cette pression des sondages dont les résultats sont orientés préalablement par les médias.

Mais aujourd’hui la question qui se pose à chacun d’entre nous est : L’avance prise par F. Hollande, ou Mélenchon est telle qu’il y a peu de risque qu’au second tour le choix soit entre la droite extrême et l’extrême droite  et dans ce cas je peux voter pour le programme qui me semble le meilleur, le candidat qui m’apparaît le plus capable de le mettre en œuvre. L’autre hypothèse est : le candidat de « Gauche » le mieux placé est talonné par Marine Le Pen  et il y a un risque d’un deuxième tour à la Chirac en 2002. C’est à chacun de prendre ses responsabilités. Pour moi s’il y a la moindre possibilité que Sarkozy profite d’une dispersion des voix de gauche pour un deuxième quinquennat je n’hésiterai pas un seul instant. Dans le cas contraire j’exprimerai plus précisément mon choix. L’article de L. Fessard et S. Aliès sur le meeting de Mélenchon à Marseille permet de constater que cette problématique est au centre de la réflexion de beaucoup d’électeurs de gauche

Un enseignement que nous pouvons tirer dès à présent de ce type de scrutin est qu’il fausse l’importance des votes des  candidats qui n’apparaissent pas en situation de l’emporter et qu’il faudra rehausser de plusieurs points leurs résultats pour avoir une vue plus juste des rapports de force électoraux. Les élections législatives qui suivront permettront de les mesurer.

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