La jeune femme s’avance devant l’écran face à une salle à moitié pleine, et demande : " qui d’entre vous vient pour la première fois dans cette salle ? " De nombreux doigts se lèvent, y compris chez les cheveux blancs apparemment majoritaires ( à vérifier) . Pourtant , elle confirme qu’ en ce jeudi de vacances de de Pâques, la projection des trois court-métrages de Charlot est destinée aux enfants tout en se félicitant du nombre élevé d’adultes ayant franchi pour la première fois les portes de cette salle de cinéma dévolue depuis des décennies aux activités de la cinémathèque de Grenoble : c’est pourquoi, la directrice donc, insiste et se met à raconter comment avec son équipe ayant choisi la thématique du corps autour de laquelle allait se dérouler la saison 2023-2024, le choix de Charlot s’est imposé ...parce que ( aux enfants , les autres n’avaient pas le droit de répondre ) : « savez vous ce que le cinéma de Charlot a de particulier ? » - pas de réponse . Elle insiste : « est-ce que vous entendez des voix ? ». Et de joindre, par l’exemple, le geste ( frénétique) à pas de paroles pour raconter le cinéma muet aux enfants qui ne sont pas là. Ils sont peut-être à l’atelier découpage qui se tient en face ...
Le contribuable s’interroge: quel besoin pousse la cinémathèque à se tourner vers le jeune public et l’éducation à l’image là où la Ligue de l’enseignement /fédération des oeuvres laïques 38 disposant d’un cinéma de trois salles semble satisfaire à a sa mission d’éducation à l’image ( accueil de classes programmation jeune public, ateliers ...etc ) . Surtout que s'agissant de deniers publics, ils sont comptés ...
A l’heure ou le service public de la culture est terriblement affecté et en vrai danger, il a besoin d’élus et d’agents qui tiennent une route à mille lieues de l’air du temps, de celles qui les met en concurrence.