Temps 1 : un travail de merde est-il un travail ?
Ayant des difficultés à me déplacer j'ai commandé sur internet un colis encombrant . La livraison devait intervenir au cours d'une journée durant laquelle je me suis bien gardée de quitter mon domicile. Un SMS m'apprend pourtant que le colis a été déposé " en mon absence" dans un relais éloigné de plus d'un kilomètre. Je m'interroge alors sur la valeur - puisque c'est d'actualité - que le livreur accorde à son " travail" de livreur : le gain qu'il en retire ne vaut sans doute pas, à ses yeux, qu'il l'accomplisse. S'ensuit une réflexion sur les liens sociaux, ceux qui unissaient il n'y a pas si longtemps le commerçant à ses clients, qu'il avait à coeur de " servir", rien que pour qu'ils y reviennent ...
Temps 2 : " Il va lui faire mal, il va lui faire mal ..."
Ce sont les mots de Vian, il y a aussi ceux de Minstinguet et son homme qui lui " fout des coups" sans parler de la fessée du regretté Georges, c'était pour rire, mais ça ne fait plus du tout rire ... même pas sourire. Trois vautours d'une chaîne télé d'opinion dite d'information en continu, en ont profité pour faire de Manuel Bompard, député de la NUPES et parce que député de la Nupes, leur proie : cuite et recuite , aux assauts plus vils les uns que les autres, la bête a résisté, mais ces trois là, ces trois là , d'où sortent-ils ? de quel cerveau monstrueux sont-ils le fruits ? dorment-ils, la nuit ?
Temps 3 : Ne me quitte pas
Ayant connu des jeunes gens, très de gauche ( mais je n'en connaissais pas de droite) et très propres sur eux qui n'hésitaient pas à cogner leur compagnes, je prends avec satisfaction la mesure de ce qui a changé ; je connais aujourd’hui un certain nombres d'hommes avancés en âge qui sont ravagés par l'absence : elles les ont quittés parce qu'elles ont cessé d'aimer, cessé de les regarder avec émerveillements, parce qu'elles n'en peuvent plus d'eux , parce que leur rêve ne s'est pas accompli et que finalement c'est de leur faute, à eux. ... Bien sûr il n'y a pas mort d'homme , mais écoutez bien, ce n'est pas ça que voulaient les sorcières :
J'étais celle qui attend
Mais je peux marcher devant
J'étais la bûche et le feu
L'incendie aussi je peux
J'étais la déesse mère
Mais je n'étais que poussière
J'étais le sol sous vos pas
Et je ne le savais pas
https://youtu.be/COMDaYKJCWs