É d’Économie
Économies de bouts de chandelles dans les résidences sociales de la Mairie de Paris.
J’avais déjà gribouillé un papier sur le sujet ici-même, en janvier de l’année dernière. Quand les lumières de la soi-disant Ville-Lumières avaient été éteintes pour moitié*. Je m’étais alors approvisionnée en lampes de poche et piles électriques. J’en garde toujours à portée de la main.
Hier, ce fut le CASVP**, le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris, qui nous coupa le chauffage, dans cette résidence pour seniors « autonomes et indépendants », excusez du peu.
Ce qui veut dire dans la salle d’eau inclusivement, où le thermomètre ne dépasse pas les 12 degrés au plus chaud de la journée, alors que la météo s’annonce plus que pourrie pour plusieurs semaines.
Ça pourrait finir en bain de sang. La goutte qui fait déborder le vase. Comme, il y a 35 ans, dans ma Roumanie natale, lorsque le dictateur Crauşescu avait opté pour l’autocratie. Avec des mesures phares du genre interdiction d’allumer plus d’une ampoule de 25 watts dans une seule pièce d’habitation et coupure totale et définitive de l’eau chaude. Il y eut des morts de froid et des blessés.
Cette politique s’était soldée avec l’exécution du couple présidentiel.
Cf. https://www.youtube.com/watch?v=bgZA47aI-bM
Toute proportion gardée et la comparaison n’étant pas raison, je ne souhaite la mort de personne (à part la mienne, rapide et sans douleurs, que Macron vient encore de renvoyer aux calendes grecques).
Mais trop c’est excessivement trop.
*https://blogs.mediapart.fr/roxana-eminescu/blog/280123/fiat-lux
**Direction des Solidarités (DSOL) - Centre d'action sociale (CASVP) de la Ville de Paris