Que faire à Nantes ?, s'interroge cette affiche promotionnelle.
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Nous avions notre réponse.
De la place Dulcie September, en passant par l'Hôtel de ville, les rues piétonnes, l'ancienne Maison du Peuple, le Cours des 50 Otages pour finir devant la Préfecture, nous avons déambulé pacifiquement, mais avec détermination.
Mairie de Nantes :
Mairie de Nantes : nous en avons appelé à notre maire, Johanna Rolland, par ailleurs numéro 2 du Parti Socialiste, afin que la mairie mette urgemment à disposition des logements pour les personnes sans-abri. C'est à l'État, donc au Préfet, qu'incombe cette responsabilité : il en a le droit, le droit de réquisition, il en a le devoir aussi. Mais ne fait rien, car il déclare de manière récurrente « n'avoir pas les moyens ». Donc, il laisse les gens, dont beaucoup d'enfants, à la rue, avec toutes les souffrances physiques, morales, psychiques que ça ne manque pas d'occasionner. Beaucoup des personnes concernées en ont témoigné.
Mais on ne peut pas dire que la Mairie est à la hauteur de l'enjeu. Elle promeut l'attractivité, mais seulement pour les classes bourgeoises et petites-bourgeoises. Mais au fond, elle craint elle aussi les "appels d'air". Et donc, elle laisse se développer les sans-abrisme.
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RESF est partie prenante de cette lutte. En effet, derrière les difficultés à se loger, c'est aussi le droit à l'éducation qui est en jeu pour des dizaines d'enfants.
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De l'ambiance, il y en avait, avec ici un musicien inspiré.
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Puis arrêt devant la Maison du Peuple, ou plutôt l'ancienne Maison du Peuple, qui avait permis de loger des dizaines de personnes sans-abri. Mais hélas fermée par la volonté de ses propriétaires et à l'abandon depuis. Il ne reste que ce panneau et cette inscription.
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Ces lieux sont désormais ouverts à tous les vents.
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Malgré le fait de dormir à la rue, cette jeune fille manifeste un peu de joie.
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Et ces enfants prennent la parole.
Puis nous voici devant la Préfecture, qui ne prend pas ses responsabilités et laisse des personnes à la rue.
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On remarquera la présence de CRS. Mais qui osera dire que cette enfant mérite de passer des nuits à la rue ?
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Prochaine étape : le collectif présentera les fiches réquisition au Préfet mercredi 15 octobre. Mais acceptera-t-il de les prendre en compte ?
Et le week-end prochain, ce sera la journée mondiale du refus de la misère.
Ne nous regardez pas, rejoignez-nous !
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