68% des Suisses acceptent la Révision partielle de la loi sur les stupéfiants LSTUP. La révision vient ancrer dans la loi le modèle des 4 piliers (répression, prévention, traitement et réduction des risques). Ce modèle a apporté ces dernières années à la Suisse les résultats suivants:
- Une forte baisse de la criminalité (60 à 90% selon les cas)
- Une augmentation importante des personnes en traitement
- Une diminution constante des drogues consommées par voie intraveineuse
Cette loi défend les principes d'humanité:
La drogue peut plonger certains individus dans des situations de détresse difficilement imaginables. Les proches et l’entourage s’en trouvent également fortement perturbés. Cependant, des portes de sortie existent et la majorité des personnes toxicomanes s’en sortent ! Mais il est difficile de le faire seul. La société doit faire preuve d’humanité pour les accompagner vers un avenir plus serein.Il ne faut pas céder au fatalisme. Derrière chaque personne toxicomane, il y a un être humain qui aspire à (re)trouver une vie mieux intégrée dans la société. Grâce à l’aide apportée sur le terrain, de nombreuses personnes y réussissent !
Dans la difficile situation sociale, sanitaire et psychologique d’une dépendance forte à la drogue, les discours simplistes et moralisateurs ne fonctionnent pas. La répression seule non plus. Même dans les pays où la peine de mort existe pour la drogue, la consommation persiste (ex : Asie du Sud Est). C’est pour cela que la répression doit s’accompagner de mesures plus solidaires, qui permettent aux personnes en souffrance de retrouver une dignité.
Pour en savoir plus... tapez http://www.fondation-dependances.ch/fonda_lstup.htm