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Billet de blog 10 juillet 2015

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Honte à Médiapart

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je viens de lire l’article de la rédaction de Médiapart intitulé : « Affrontement ethnique en Algérie. » Par ce communiqué repris à Reuter Médiapart laisse apparaitre encore une fois son ignorance crasse du  juste combat des algériens qui lors de la décennie noire  a fait plus de 200 000 morts et plus de blessés, de déracinés, de malheureux de toutes sortes. Je me contente pour le moment de copier ici mon commentaire à l’excellent appel de Jean-Christophe Marti  intitulé « Journées sanglantes en Algérie : vous avez dit "affrontements ethniques" ? Appel aux journalistes et à toutes les consciences » du 09 juillet 2015

… Ce n'est pas la première fois que des islamistes, des terroristes, la maffia du foncier alliées à certains planqués de l'administration,  profitent des problèmes sociaux pour attiser le feu jusqu'à la mort. Ce n'est pas l'unique région ou les féodalités s'affrontent en poussant des jeunes chômeurs et autres déclassés, des révoltés qui jugent opportun de rendre les coups à l'injustice du pouvoir. Oui la cause est d'abord la mal-vie des jeunes qui sont bloqués par ce projet de société que portent  les islamistes adossés  au pouvoir. Tout tentative de régler les problèmes sociaux dans ce cadre est voué à l’échec et amplifie le drame. Tant que la maffia alliée aux islamistes, aux barrons de la drogue aux planqués du pétrole... ne sont pas mis hors d'état de nuire,  seule l'armée et les forces de polices ont vocation de le faire, le drame de cette région ne trouvera pas de solution pérenne. Et le pouvoir, contraint par l'ampleur du drame vient de confier cette région à l'armée.

La semaine passée l’armée dans son bilan de l’année en cours, fait état de plus de cent terroristes  mis hors d’état de nuire, à travers le territoire national. C’est pour dire que l’Algérie n’est pas sortie de l’ornière de l’islamisme que le pouvoir cajole pour durer et qu’aucune région du pays ne peut échapper à l’antagonisme des  deux projets de société qui traverse  le pays

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