Ceux qui cultivent le mépris et l’abreuvent du dictat des plus riches, finissent par ne pas admettre le miracle des peuples. Le raciste armé du fusil dans une main et la bible dans l’autre se demande encore : Comment avoir réussi le génocide des Amérindiens et échoué des siècles après en Algérie le 19 mars 1962 et comment l’accomplir jusqu’au dernier Palestinien ? Dans ce cas le cessez le feu et la Paix à la Trump sont des ruses de guerre à poursuivre le génocide tout en épargnant Netanyahu et ses ministres de la CPI consolidant l’Etat sioniste.
Les racistes en général, les partis de la Droite et l’Extrême droite Françaises in'admettent pas, à ce jour la victoire des peuples colonisés dont celle des Algériens, adossée sur celle du Viêt-Nam face aux Etats-Unis et sur la victoire de l’URSS de Staline qui poussa Hitler au suicide dans son bunker à Berlin le 30 avril 1945. Pour estomper leurs défaites jusqu’à en faire des victoires, ils camouflent les crimes de leurs guerres perpétuelles qui finissent par accoucher du Président des Etats-Unis Harry S. Truman qui ordonne le largage de 2 bombes atomiques le 6 et 9 Août 1945 sur Hiroshima et Nagasaki. Pour détourner l’attention sur ces génocides, leurs historiens font de Staline, un bouc émissaire. Depuis, nous savons que chez les bourgeois, seul le mensonge est gratuit pour tous et tout le temps.
La survie des peuples à la colonisation de peuplement est incroyable à la bourgeoisie car sa civilisation est bâtie sur la hiérarchisation des vivants, pour qui, au fond, il y a ceux qui méritent de vivre libres et les autres. Elle ignore que quant elle occupe le territoire d’autrui par la force, elle légitime ce qu’elle qualifie de terrorisme, qui n’est en réalité qu’une contre violence, une légitime défense. Aveuglé par le racisme, le colon nie ses crimes. Leur langage mensonger arrive à le faire admettre son innocence au monde avec cette farce qui consiste à inverser le sens des mots. Par exemple, la victime devient le bourreau et inversement. Kushner avoue lors des négociations actuelles qu’il est « face à 50 ans de jeux de mots stupides auxquels tout le monde dans cette région est habitué », même M. Labrov s’en mêle les pédales en empruntant le langage des colons et de leurs obligés dans sa réponse à la journaliste Algérienne. C’est à travers ce jeu de mots que la contre violence est qualifié de terrorisme et l’Etat sioniste, de l’unique démocratie au Moyen-Orient !
Dans la lutte, quand on emprunte les mots à l'adversaire, on ne fait qu’abdiquer. Le sens du mot juste doit être sauvegardé, protégé comme une arme qui ne doit pas être grippée. Le représentant de l’Algérie à l’ONU semble ignorer cette précaution en affirmant que le terrorisme peut être un acte de désespoir ! Le désespéré ne s’en prend pas aux innocents, aux enfants et à leurs mamans, ne cible pas les intellectuels, les journalistes, les communistes…
L’inversion du langage a comme origine le regard, qui transforme la sympathie naturelle de l’Homme envers l’autre en un regard de mépris. C’est le regard du raciste envers l’Africain, l’Asiatique, le Sud américain et envers tous les pauvres du monde. La sympathie est la première qualité sociale intrinsèque à l’homme depuis toujours, qui a permis au genre animal dont l’Homme, d’évoluer.
L’économie nationale est dominée par le secteur privé à 85%, avec un Capital qui relève de l’Etat nous apprend le Président lors de la cérémonie de l’ouverture de l’année judiciaire 2025/2026. La richesse, contrairement à celle de la bourgeoisie productrice, est tirée de la rente des hydrocarbures et non d’un capital privé mais d’un capital public. Dans ce cas, on peut considérer que le luxe étalé est la trace d’un détournement du denier public. La bourgeoisie algérienne nage dans le faste alors qu’il y a des mendiants dans nos rues.
« Israël a le droit de se défendre dans le respect du droit international » est un slogan pour normaliser le génocide en cours. Cette propagande est étayée par l’inversion qui consiste à qualifier un résistant face à l’occupant de terroriste pour légitimer son élimination. Avant il était qualifié d’indigène c'est-à-dire de non citoyen, et le torturer, l’emprisonner, le tuer ne relèvent pas de la Justice. C’était en Afrique, en Asie et en Amérique avant les années 50 du siècle passé. Comme on le constate, la définition du terroriste ne permet aucune ambiguïté. Et pourtant, l’Ambassadeur à l’ONU légitime le terrorisme en Algérie en le qualifiant d’acte désespéré. A quoi ça rime M. le Diplomate ? Vous avez l’excuse d’être sous l’influence d’un lieu de pouvoir dominé par les riches où lors de vos discours vous empruntez la voix trémolo à cause de l’émotion ou de la peur de Trump, qui vous a fait oublié que votre peuple a vaincu fièrement ce qui vous tentez de justifier. De raviver.
Les grèves, les manifestations et toutes les luttes pour améliorer la justice sociale sont légitimes, dont la morale est de s’abstenir de la violence face aux Institutions de la République et particulièrement quand elle est estampillée démocratique et populaire. Ceux qui utilisaient le terrorisme dans les années 90 en Algérie avaient comme objectif de renverser cette dernière.
Dans son livre « Recueil des mémoires du Général Khaled Nezzar » au sous-titre 2-La séquence politique à la page 201 l’auteur parle de Taleb Ibrahimi : « Après les funérailles, il prend place à côté de moi dans ma voiture et nous nous transportons au MDN. A peine assis, il me dit une chose stupéfiante qui me montre combien nous nous étions trompés sur cet homme réputé intelligent et fin politique : « Mais quelle belle mort vous lui avez donnée ! Nous avons donné une belle mort à Boudiaf ! Autrement dit : En l’ayant laissé là où il était, il serait mort incognito ». Fin de citation
Taleb Ibrahimi tombe le masque et apparaît comme le fils de son père, ce dirigeant, de l’Association des oulémas, qui refusa la Révolution algérienne. L’opportunisme de rejoindre cette dernière le hissa jusqu’à côtoyer le sommet de l’Etat mais la deuxième opportunité, celle du mouvement islamiste qui devait l’asseoir au sommet fut interrompue par l’Armée qui l’a sollicité par mégarde.
Le traducteur-romancier qui affirme que « Nous assistons à la remontée des égouts de l’histoire. Et nous nous y accoutumons » aurait raison s’il avait précisé de quelle histoire il parle. Celle des riches ou celle des pauvres, celle des capitalistes ou celle des communistes, celle des Etats-Unis ou celle de la Palestine ? Les historiens et journalistes les confondent jusqu’à faire d’Hitler un héros et Staline un antihéros. C’est ce regard fixé sur le monde des égouts qui exclut les éboueurs et qui fait que l’offensive de la Résistance palestinienne le 7 Octobre 2023 en Israël n'apparaît pas comme la énième tentative de stopper la colonisation de peuplement. Le paradoxe est que dans cette Résistance, la vie est au prix de la mort, qui préserve le peuple du génocide et en fait une lutte pour la survie, un préalable à la guerre de libération.
Dans notre cinéma national il y des films et pas des moindres qui nient cette vérité historique à l’image des deux films largement diffusés par la télévision nationale que sont : « Le puits » de Bouchouchi qui fait de cette période un défi du peuple à l’Armée colonial et de « Chronique des années de braises » de Lakhdar Hamina qui non seulement nie le caractère génocidaire de la colonisation de peuplement, en suggère un acte de civilisation.
Karine Bechet affirme que « pour l’OTAN, la négociation n’est qu’un front de la guerre » dont le SG clame que « Tout conflit se termine, mais pas toujours par des négociations. Nous avons remporté la Seconde Guerre mondiale. Nous avons gagné la Guerre froide avec Reagan et Thatcher. ». Quand son collègue le Secrétaire à la Guerre précise que « les États-Unis doivent être prêts à la guerre pour protéger la paix », soulignant que « le pacifisme est naïf et dangereux ». Voilà quelques principes du suprématisme appliqués en Palestine et en Ukraine et qui rendent toutes coopérations et alliances, incompatibles avec la neutralité dans le monde d’aujourd’hui.
Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU pour la Palestine, a déclaré que, selon les estimations, le nombre réel de Palestiniens tués dans la bande de Gaza à la suite des attaques israéliennes était dix fois supérieur aux estimations officielles et s'élevait à au moins 680 000 en 710 jours de conflit. Selon elle, plus de 75 % des victimes sont des femmes et des enfants.
Ceux qui s’illusionnent encore sur le Capitalisme qualifient Trump de « véritable parrain du capitalisme mondial ». Une façon éculée de dédouaner les leaders d’un système né avec le génocide des Amérindiens, qui fait la guerre continuellement et qui accouche en 1945 d’un Président qui largue 2 bombes atomiques en l’espace de 3 jours et n’a jamais été qualifié de criminel de guerre. Par contre Staline qui a sauvé l’Europe, est voué à l’ignominie ! Tous les Présidents étasuniens demeurent à un rang près de véritables représentants du Capitalisme de leur temps. Trump, arrive à la période où son pays ne fait que perdre ses guerres à l’étranger. Il est acculé à la faire chez lui où les milliers de citoyens manifestent chaque jour dont ceux qui lui disent « Combattez l’ignorance, pas les migrants ».