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Billet de blog 27 février 2025

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Du libéralisme prédateur des années 1980 au développement patriotique post-hirak

Le peuple algérien incarne une résilience exceptionnelle, qui puise ses racines dans un patriotisme profond, allié à une vision internationaliste héritée de combats historiques contre le génocide, le pillage et l’exploitation imposés par le colonialisme français. Ce dernier a longtemps nié l’humanité des Algériens, allant jusqu’à contester leur appartenance au genre humain.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

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Avertissement

Ce texte, sans prétendre à une analyse exhaustive de la situation économique et sociale du pays, se propose de capturer les réalisations et les projets de l'Algérie post-hirak à l'ère de la présidence Tebboune, élu en décembre 2019.

Cette photographie d’étape vise à éveiller chez les patriotes une conscience aiguë de la nécessité de fédérer une large unité autour des enjeux nationaux, en évitant les dogmes déconnectés des réalités et les postures oppositionnelles irrationnelles et incantatoires, souvent éloignées des préoccupations sociales et nationales. En effet, dans un contexte mondial multipolaire marqué par une absence de clarté idéologique et d'unité politique, mais animé par des intérêts spécifiques, les patriotes (internationalistes) algériens sont encouragés à voir dans cette période une (volonté politique de) reprise du processus de libération nationale. Cette séquence historique fait suite à une ère libérale des années 1980, qualifiée de prédatrice, qui a plongé le pays dans un sous-développement chronique, le maintenant à la périphérie des États occidentaux, notamment de la France.

Aussi, l’effort de clarification et de sensibilisation entrepris ici s'appuie sur un regard concret des réalités géopolitiques actuelles. Il s'agit pour nous d'adopter une perspective historico-matérialiste ancrée dans le contexte national (« analyse concrète, d’une réalité concrète ») en rupture avec les approches euro-centrées, pour éviter de reproduire des analyses calquées sur des sociétés aux structures de classes différentes de celles de l'Algérie. Notre démarche vise à forger une compréhension et une orientation idéologique véritablement adaptées aux spécificités et aux besoins du pays.

La résilience du peuple algérien

Le peuple algérien incarne une résilience exceptionnelle, forgée par des siècles de lutte contre les invasions, le colonialisme, les divisions et les injustices. Cette résilience puise ses racines dans un patriotisme profond, allié à une vision internationaliste héritée de combats historiques contre le génocide, le pillage et l’exploitation imposés par le colonialisme français. Ce dernier a longtemps nié l’humanité des Algériens, allant jusqu’à contester leur appartenance au genre humain.

L’indépendance et les transformations post-coloniales

À l’indépendance, et plus précisément après le "redressement révolutionnaire" de juin 1965, l’Algérie a connu des transformations économiques, politiques et sociales significatives. Cependant, l’âge d’or de l’économie nationale a pris fin dans les années 1980, marquées par un tournant libéral. Jusqu’en 2019, le pays est resté prisonnier d’une économie rentière et sous-développée, dominée par une clique mafieuse (issaba) asservie à des intérêts étrangers, notamment ceux de l’État néocolonial français. Ce système, miné par la corruption et les inégalités, a été profondément ébranlé par le soulèvement populaire du hirak.

Le Hirak : Un tournant décisif

En 2019, le Hirak a marqué un tournant décisif dans l’histoire contemporaine de l’Algérie. Ce mouvement populaire a mis fin au règne mafieux d’une oligarchie prédatrice et a rouvert la voie à la refondation nationale. Malgré des adversités internes et externes, et malgré les tentatives de récupération par des forces hostiles, l’Algérie post-Hirak s’efforce de renouer avec les principes novembristes issus de la révolution de 1954.

Une nouvelle phase de développement patriotique

Aujourd’hui, en à peine 5 ans (malgré la parenthèse Covid-19), l’Algérie s’est engagée dans une nouvelle phase de rattrapage et de développement économiques, patriotique et de justice sociale. Cette dynamique se traduit par des réformes législatives, des initiatives de relance économique, des mesures de progrès social, un renforcement des fondations de l’État national, et un renforcement de sa diplomatie anti-impérialiste et pour la paix, marquée par un soutien indéfectible aux luttes d’indépendance des peuples palestiniens et sahraouis.

Cependant, il faut reconnaître que le poids de la bureaucratie, les hésitations politiques et le manque (ou le peu) d’intérêt accordé aux questions démocratiques, spécifiques à la réalité du pays, par le pouvoir politique rendent les réalisations peu visibles aux yeux des larges masses populaires. En effet, les obstacles persistants, alimentés par une « issaba » encore tenace qui agit comme une cinquième colonne à l’ombre des institutions de l’État et des structures de proximité, affaiblissent l’impact politique des mesures économiques et sociales prises par le pouvoir. Ces entraves incluent une bureaucratie pesante, une gestion défaillante des services publics et sociaux, des pénuries et des hausses de prix imprévisibles sur des produits de première nécessité, des retards dans l’exécution des directives gouvernementales, des pannes informatiques récurrentes, une maintenance insuffisante… ainsi que le poids de l’économie informelle. Ces dysfonctionnements sont d’autant plus préjudiciables que les masses populaires, pourtant les premières concernées par les efforts de rattrapage et de développement économique, sont constamment exposées à une propagande défaitiste, nihiliste et à un discours anti-national. Ces courants, influencés par des forces extérieures à la réalité nationale, présentent l’État comme un ennemi du peuple, obscurcissant ainsi les avancées et les efforts entrepris.

Cela étant précisé, il n’en demeure pas moins que la dynamique de relance autonome de l’économie nationale est réelle ; qu’il existe une véritable volonté politique d’extraire le pays de l’économie rentière et du sous-développement qui hypothèquent sa souveraineté nationale.

Alger, le 27 février 2025 Par un collectif de la vie...

ANNEXE

Les données (à actualiser éventuellement) les plus marquantes, ci-dessous, renseignées par l’IA –DeepSeek indiquent les points d’appui de la dynamique de relance et les avancées réalisées :

A/ ÉCONOMIE

En 2024, l'Algérie dispose d'une variété d'industries classées en grandes, moyennes et petites entreprises dans plusieurs secteurs.

1- Grandes Industries

- Hydrocarbures : Compagnies pétrolières et gazières (Sonatrach, Sonelgaz), raffinage et transformation de pétrole.

- Industrie chimique : Production d'engrais, d'acides et de produits chimiques pour l'industrie.

- Industrie métallurgique : Sidérurgie, production d'aluminium et métallurgie des métaux non ferreux.

- Industrie du ciment :Production de ciment et matériaux de construction.

- Agro-industrie : Transformation des produits agricoles (sucre, huiles, conserves).

2- Industries Moyennes

- Industrie automobile : Assemblage de véhicules, production de pièces de rechange.

- Industrie textile : Fabrication de vêtements, textiles techniques et traditionnels.

- Industrie de l'électronique : Assemblage de produits électroniques et électroménagers.

- Industrie pharmaceutique : Production de médicaments et de produits de santé.

- Industrie du bâtiment et des travaux publics (BTP) : Fabrication de matériaux de construction (briques, tuiles).

3- Petites Industries

- Agroalimentaire : Production de conserves, produits laitiers, boulangeries et pâtisseries.

- Artisanat : Fabrication de produits artisanaux (tapis, poterie, bijouterie).

- Petites imprimeries et graphisme : Services d'impression, publicité et conception graphique.

- Industrie du meuble : Fabrication de meubles en bois et en métal.

- Énergie renouvelable : Petites installations de production d'énergie solaire ou éolienne.

4- Secteurs émergents

- Technologies de l'information et de la communication (TIC) : Startups et PME développant des logiciels, des applications et des services en ligne.

- Tourisme et hôtellerie : Établissements hôteliers de taille variable et services touristiques.

- E-commerce : Plateformes de vente en ligne et logistique associée.

B/ AGRICULTURE

L'Algérie a renforcé ses efforts pour développer le secteur agricole, visant à réduire la dépendance aux importations et à assurer une indépendance économique.

1- Distribution des terres

- Loi de 2020 sur la concession agricole : Adoption d'une loi permettant la concession de terres domaniales à des jeunes agriculteurs et investisseurs, notamment dans les zones rurales et steppiques, pour une durée de 40 ans.

- Projets pilotes dans le Sud : Des milliers d'hectares ont été attribués pour des cultures stratégiques (dattes, céréales) et l’élevage, avec un accent sur les régions d'Adrar, Biskra et Ouargla.

2- Crédits et soutien financier

- Banque CNMA : La Caisse Nationale de Mutualité Agricole a élargi son offre de crédits à taux préférentiels (1 à 2%), notamment pour les jeunes agriculteurs et les projets d’agro-industrie.

- Fonds d’urgence COVID-19 : En 2020, des mesures exceptionnelles ont été prises (report des échéances de crédit, subventions pour l’achat d’intrants) pour atténuer l’impact de la pandémie sur les agriculteurs.

3- Gestion de l’eau

- Plan National de l’Eau (2020-2030) : Priorité donnée à la construction de barrages (comme celui de Béni Haroun), de stations de dessalement et de systèmes d’irrigation goutte-à-goutte. Plus de 1,3 milliard de dollars ont été investis.

- Subventions pour l’irrigation : Jusqu’à 80% de prise en charge pour l’achat de systèmes d’économie d’eau, avec un objectif de conversion de 200 000 hectares en irrigation localisée d’ici 2024.

4- Électrification rurale

- Programme d’électrification des zones isolées : Plus de 98% des villages électrifiés en 2023, facilitant le fonctionnement des unités de stockage et de transformation agricole.

- Énergies renouvelables : Incitation à l’installation de panneaux solaires dans les fermes, notamment dans le Sahara, pour réduire les coûts énergétiques.

5- Stockage et distribution

- Construction de silos et entrepôts frigorifiques : Lancement de projets pour augmenter les capacités de stockage (ex : 12 nouveaux silos en 2022, capacité totale portée à 6 millions de tonnes).

- Réseaux de coopératives : Soutien aux coopératives agricoles pour moderniser les circuits de distribution et réduire les intermédiaires, via des subventions et des formations.

6- Indépendance économique

- Réduction des importations :Hausse de la production locale de blé dur (4,7 millions de tonnes en 2023 contre 3,2 en 2019) et de lait (5 milliards de litres en 2023). Objectif d’autosuffisance à 70% en céréales d’ici 2025.

- Plan de relance "Agro-Sud 2030 : Focus sur les filières phares (dattes, huile d’olive, viande rouge) pour l’exportation, avec des incitations fiscales à l’investissement.

7- Partenariats internationaux

- Collaboration avec la FAO : Programmes de formation sur les pratiques résilientes au climat.

- Accords avec l’UE et la Chine : Transfert de technologie dans l’agroalimentaire et financement de projets d’agro-écologie.

C/ SOCIAL

Depuis son élection en décembre 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a mis en œuvre plusieurs mesures sociales visant à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens.

1- Augmentation des salaires

- 2022-2024 : Les salaires ont été augmentés progressivement, avec des hausses annuelles comprises entre 4 500 et 8 500 dinars selon les grades, totalisant une augmentation de 47% sur cette période.

2- Revalorisation des pensions de retraite

- 2022 : Les pensions de retraite ont été augmentées de 2 à 10%.

- 2023 : Le minimum des pensions a été relevé à 15 000 dinars pour les retraités percevant moins de 10 000 dinars, et à 20 000 dinars pour ceux touchant 15 000 dinars.

3- Allocation chômage

- 2022 : Introduction d’une allocation chômage de 13 000 dinars par mois pour les primo-demandeurs d’emploi.

- 2023 : Cette allocation a été augmentée à 15 000 dinars nets, avec une prise en charge par l’État des charges de la couverture sociale des chômeurs pendant la période de bénéfice de l’allocation.

4- Salaire national minimum garanti (SNMG)

- 2021 : Le SNMG est passé de 18 000 à 20 000 dinars, avec effet rétroactif à partir de juin 2020.

D/ Mesures en faveur des femmes

Depuis son élection en décembre 2019, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a mis en œuvre plusieurs mesures en faveur des femmes.

1- Loi sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes

- 2020 : Une nouvelle loi a été adoptée pour renforcer la protection des femmes contre les violences, incluant des dispositions pour caractériser légalement les différentes formes de violence (physique, psychologique, économique, etc.) et imposer des sanctions plus sévères pour les agresseurs.

2- Accès à l’emploi

- Le gouvernement a mis en œuvre des programmes visant à faciliter l’accès des femmes au marché du travail, notamment par la création de dispositifs d’encouragement à l’embauche des femmes dans divers secteurs, surtout dans les domaines traditionnellement masculins.

3- Augmentation des salaires

- 2020 : Le président Tebboune a annoncé des augmentations de salaire dans le secteur public, qui ont bénéficié à de nombreuses femmes travaillant dans la fonction publique.

4- Pensions

- Des efforts ont été faits pour améliorer les droits à la retraite, notamment pour les femmes qui ont interrompu leur carrière pour s'occuper de leurs enfants. La réforme des pensions a cherché à garantir une sécurité financière pour les femmes retraitées.

5- Droits de maternité

- Le président Tebboune a exprimé son engagement à améliorer les congés de maternité et à protéger les droits des femmes enceintes et des jeunes mères, bien qu'il n'y ait pas toujours eu des réformes législatives concrètes immédiatement détectables.

6- Participation politique

- Le gouvernement a encouragé la participation des femmes en politique et dans les instances de décision. Des quotas ont été mis en place pour favoriser la représentation des femmes dans les assemblées, avec un objectif d’atteindre au moins 30% de femmes candidates lors des élections.

7- Éducation et formation

- Des initiatives visant à promouvoir l’éducation des filles ont continué à être une priorité, avec des programmes pour réduire le taux de décrochage scolaire et promouvoir la formation professionnelle adaptée aux femmes.

8- Santé reproductive

- L'amélioration des services de santé reproductive a été soumise à des discussions, avec un accent sur la disponibilité des soins pour les femmes, y compris pour la contraception, bien que les résultats concrets prennent du temps à se mettre en place.

E/ SANTE

Voici une synthèse des mesures clés prises par Tebboune depuis son élection en décembre 2019 (notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19).

1- Augmentations salariales

- 2020 : Hausse des salaires de 50% à 120% pour les médecins, infirmiers et personnels paramédicaux, selon les grades et spécialités.

- Prime exceptionnelle de 100 000 DA versée aux personnels de santé pendant la crise COVID-19.

2- Recrutements massifs

- 30 000 postes créés dans le secteur de la santé entre 2020 et 2022, incluant médecins, infirmiers et techniciens.

- Intégration de 12 000 contractuels dans la fonction publique en 2021-2022.

3- Budgets alloués

- 600 milliards DA (environ 4,2 milliards d'euros) en 2023 pour moderniser les infrastructures et acheter du matériel.

4- Mesures sociales

- Protection sociale renforcée : Amélioration de la couverture médicale pour les personnels de santé et leurs familles.

- Projets de logements sociaux (programme AADL) priorisés pour les professionnels de santé.

- Reconnaissance professionnelle : Création de distinctions honorifiques pour le personnel engagé pendant la pandémie.

- Formation continue : Augmentation des bourses pour les spécialisations à l’étranger. Modernisation des centres de formation (ex.: École nationale de santé publique).

5- Mesures juridiques

- Loi contre les violences en milieu hospitalier (2021) : Pénalisation des agressions contre les soignants (peines allant jusqu'à 10 ans de prison).

- Statut particulier des praticiens hospitaliers : Révision des décrets relatifs aux carrières et aux conditions de travail (avancements accélérés, revalorisation des indemnités).

- Décrets d'urgence COVID-19 : Assouplissement des procédures de recrutement et d'achat de matériel médical.

6- Réalisations chiffrées (2020-2023)

- 22 nouveaux hôpitaux construits ou rénovés.

- Doublement du nombre de lits de réanimation (passé de 3 000 à 6 000).

- 1,5 million de fonctionnaires de santé couverts par des régimes de protection sociale renforcés.

F/ ÉDUCATION NATIONALE

Voici une synthèse des principales actions :

1- Mesures économiques et sociales (salaire et emploi)

- Augmentations salariales : Revalorisation, par étapes, de 47% des salaires des enseignants sur 3 ans, de 2021 à 2023 (+10% en 2021, +12% en 2022, et +25% en 2023 pour certaines catégories comme les professeurs universitaires et enseignants du secondaire).

- Prime d’encouragement de 30 000 DA versée annuellement aux enseignants depuis 2022.

2- Emploi et recrutements

- Recrutement de 50 000 enseignants en 2023, pour réduire la pénurie dans les écoles et universités.

- Intégration de contractuels : Environ 28 000 enseignants contractuels régularisés entre 2020 et 2023, selon le ministère de l’Éducation.

3- Budget alloué

- 1 400 milliards DA en 2023, incluant la construction d’établissements et l’amélioration des conditions de travail.

4- Mesures sociales complémentaires

- Logements sociaux : Priorité accordée aux enseignants dans le programme AADL (Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement), avec 15 000 logements réservés aux fonctionnaires du secteur éducatif entre 2020 et 2023.

5- Formation et carrière

- Plan de formation continue pour 500 000 enseignants lancé en 2021 (numérisation, pédagogie innovante).

- Amélioration des conditions de mutation et d’avancement, avec simplification des procédures administratives.

6- Reconnaissance symbolique

- Journée nationale de l’enseignant (le 5 octobre) et remise de distinctions honorifiques aux enseignants méritants.

7- Mesures juridiques

- Loi-cadre sur l’Éducation nationale (2023) : Réforme du statut des enseignants, incluant la revalorisation des grades et la sécurisation des parcours professionnels.

- Introduction de dispositions pour lutter contre la violence en milieu scolaire (protection juridique des enseignants).

- Décrets sur les conditions de travail : Amélioration des indemnités pour les enseignants exerçant dans les régions reculées (prime de 20 000 à 40 000 DA/mois).

- Assouplissement des règles de retraite anticipée pour les enseignants handicapés ou en situation difficile.

8- Réalisations chiffrées (2020-2023)

- 1 200 écoles primaires et 200 lycées construits ou rénovés.

- Taux de scolarisation porté à 98% dans le primaire (chiffres officiels 2023).

- 2,5 millions de tablettes numériques distribuées aux élèves et enseignants dans le cadre de la digitalisation.

G/ LOGEMENT

Malgré des défis économiques et sanitaires, des efforts significatifs ont été déployés pour répondre aux besoins des citoyens en matière d’habitat.

1- Réalisations majeures

- Distribution de logements : En 2021, environ 320 000 unités de logement, toutes formules confondues, ont été livrées à travers les différentes wilayas du pays.

2- Poursuite des programmes de logement

- Programmes de location-vente (AADL) destinés à la classe moyenne.

- Logement rural : La formule du logement rural a été saluée comme une réussite majeure, permettant à de nombreuses familles de retourner dans leurs régions d’origine et contribuant à la revitalisation des zones rurales.

3- Engagements pour le futur

- Construction de deux millions de logements supplémentaires annoncée par le président Tebboune lors de sa réélection en 2024.

H/ CULTURE

Plusieurs mesures ont été annoncées ou mises en œuvre pour soutenir les arts et la culture en Algérie.

1- Industrie cinématographique

- Relance de la production : Création d’un Fonds de soutien au cinéma doté de 5 milliards DA (environ 35 millions en 2022 pour financer des projets de films algériens.

- Subventions accrues pour les courts et longs métrages, avec 30 projets soutenus entre 2020 et 2023.

- Réouverture et rénovation de salles de cinéma.

2- Festivals et promotion

- Relance du Festival international du cinéma d’Alger (FICA) après des années d’interruption (édition 2022 et 2023).

- Participation renforcée aux festivals internationaux (ex. : Cannes, FESPACO) avec soutien logistique et financier.

3- Formation

- Lancement de programmes de formation en collaboration avec des écoles internationales (ex. : partenariats avec des institutions françaises et qataries).

4- Statut des artistes

- Reconnaissance juridique : Adoption d’un statut spécifique pour les artistes en 2021, visant à sécuriser leurs droits d’auteur et à encadrer leurs contrats.

- Création d’une carte professionnelle d’artiste pour accéder à des avantages sociaux et fiscaux.

5- Protection sociale et retraite

- Intégration des artistes dans le régime de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) depuis 2022, avec cotisations adaptées à leurs revenus irréguliers.

- Projet de régime de retraite complémentaire pour les artistes, en discussion avec les syndicats du secteur (2023).

6- Rémunération et soutien financier

- Augmentation des subventions : Hausse de 20% des allocations annuelles pour les troupes théâtrales et musicales en 2023.

- Prime exceptionnelle de 50 000 DA versée aux artistes pendant la pandémie de COVID-19.

7- Soutien aux jeunes talents

- Programme « Talents émergents » : Bourses et résidences artistiques financées par le ministère de la Culture (500 bénéficiaires en 2022-2023).

8- Rôle de l’ONDA (Office national des droits d’auteur et des droits voisins)

- Modernisation de l’ONDA : Numérisation des procédures de gestion des droits d’auteur (plateforme en ligne lancée en 2022).

- Renforcement des contrôles contre le piratage et exploitation illégale des œuvres.

- Augmentation des redevances perçues pour les artistes : +15% entre 2020 et 2023.

- Collaborations internationales : Accord avec la SACEM (France) pour la protection des droits des artistes algériens à l’étranger (2021).

9- Patrimoine culturel et diversité

- Valorisation du patrimoine : Restauration de sites historiques (ex. : Casbah d’Alger, vestiges romains de Timgad) avec un budget de 10 milliards DA (2021-2025).

- Classement du Rai au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO (démarche initiée en 2023).

- Soutien aux langues amazighes : Financement de productions cinématographiques et théâtrales en tamazight.

10- Réalisations phares (2019-2023)

- 15 films algériens produits annuellement en moyenne, contre 5 avant 2019.

- 2000 artistes affiliés à la CNAS depuis 2022.

- 40 salles de cinéma réhabilitées ou en projet.

I/ SPORTS

Voici quelques-unes des réalisations et des axes prioritaires de la politique sportive du gouvernement.

1- Renforcement des infrastructures sportives

- Modernisation et construction d'infrastructures sportives : Le pays a investi dans des stades et complexes sportifs pour accueillir des événements nationaux et internationaux.

2- Soutien aux fédérations sportives

- Renforcement du soutien financier aux différentes fédérations sportives afin de favoriser le développement de disciplines variées et d’encourager la préparation des athlètes pour les compétitions internationales.

3- Sport de masse

- Promotion de la pratique du sport à la base : Des programmes de sensibilisation ont été mis en place pour encourager le sport dans les écoles et les communautés.

4- Événements sportifs

- Accueil de plusieurs événements sportifs majeurs**, y compris des compétitions africaines, avec l'objectif d'améliorer la visibilité du sport algérien sur la scène internationale.

5- Sport de haut niveau

- Amélioration des conditions d'entraînement des athlètes de haut niveau : Création de centres d'entraînement spécialisés et financement de la préparation de sportifs pour les Jeux Olympiques et autres compétitions de haut niveau.

6- Promotion du sport féminin

- Attention particulière portée au développement du sport féminin: Initiatives visant à assurer une meilleure inclusion des femmes dans les activités sportives.

7- Réforme du sport

- Révision des lois régissant le sport: Mise en place d'une stratégie nationale pour le sport pour mieux structurer le secteur sportif en Algérie.

    (...)                                                         Ali Ben Dris

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