Le colonialisme français refuse de s’avouer vaincu. Il misait sur l’anarchie dès le lendemain des indépendances pour y retourner mettre de l’ordre et se réinstaller. Cela à été le cas pour certains pays mais pas tous. Qu’à cela ne tienne. Il opte pour une stratégie de retour par la déstabilisation des Républiques nouvellement indépendants.
La mission de faire tomber l’Algérie reste naturellement du ressort de la Droite Française, de l’Etat sioniste adjoint au royaume marocain qui lorgne depuis toujours une parcelle de nos terres. Comment établir la jonction avec leurs locaux est le nœud gordien ? Sansal semble la marque de l'échec de leur énième tentative. Dans tout cela leur fixation sur l’islamisme est un subterfuge pour démobiliser leurs syndicats et leurs salariés tout en étant un bras tendu à la Réaction algérienne, mais pas qu’eux. Taper sur les peuples ranime le racisme et ramène toujours plus de voix à la Droite et son extrême lors des élections. Leur stratégie de déstabiliser l’Algérie pour la énième fois, entraîne la France cette fois-ci à entrer en campagne électorale prématurément pour la Présidentielle 2027.
On répétait souvent qu’après la Syrie, c’est le tour de l’Algérie. Si la Syrie a tenu tête avec le secours de la Russie, aux impérialismes étatsunien-israélien-britannique-français et leurs acolytes, la corruption l’a terrassé en quelques jours grâce à la Finance de royaumes arabes et à cause de l’éternel présidence des Assad en sus de la connivence de ses pays voisins et particulièrement à la Turquie de l’OTAN, ce « frère musulman » . Il n'est pas étonnant que le premier appel de Trump au nouveau maître de la Syrie est de rejoindre les accords d’Abraham !
De Ghaza, on apprend tous les jours à travers la douleur qui nous tenaille, que la mobilisation des peuples reste insuffisante à l’application du droit et de la justice pour la simple raison que dans ce monde c’est l’intérêt qui prime. Les puissants font régner la loi du plus fort, la loi du talion de la démocratie bourgeoise. Elle prime tant que la multipolarité n’a pas pris le dessus dans ce monde de l’arbitraire. La preuve est que le colonialisme fait encore partie du système politique dominant. Au colonialisme de peuplement qui « est comme une structure plutôt qu'un événement fondé sur l'élimination plutôt que sur l'exploitation de la population autochtone » succède le néocolonialisme, dans le but est d’installer des pouvoirs fantoches au nom du dieu des féodalités et bannir toute laïcité dans les deux rives.
Depuis des siècles de domination du privé, l’impérialisme se sert successivement de la colonisation, du sionisme, de l’apartheid jusqu’à intégrer naturellement des forces locales dans son effectif pour les installer comme relais du pouvoir de la Droite internationale et son extrême à l’image de Zélinsky en Ukraine. On ne peut plus parler de forces étrangères ennemies et omettre cette présence parmi nous. La mobilisation consiste à dénoncer la 5e colonne qui de nos jours n’est plus un effectif mais un langage. Elle n’est pas une personne mais une idéologie de reconquête.
Durant des décennies le terrorisme-islamiste n’était pas perçu comme un ennemi mortel du peuple, malgré ces actes ignobles lors de toute une décennie parce enrobé dans du sacré. Il mena malgré tout à l’élection de Bouteflika au pouvoir en rappelant qu’il a été précédé du langage, du djouze et la-yadjouz (licite et illicite) facile à détecter mais difficile à combattre. Quel est le langage de l’ennemi aujourd’hui ? On va se donner le temps de l’épeler ensemble si vous le voulez bien ! Pour nous intimider, il nous interpellait par : « vous faites de la politique ». Aujourd’hui, il dit : « Vous rabâchez sur le colonialisme ». Les bourgeois comme les islamistes, leurs suppôts, en sus, amalgament l’opinion et le délit pour nous entourlouper, tandis que pour les petits bourgeois, en opposants de pâquerette, tout écrit, qui n’est pas virulent envers l’Etat, lui est favorable. Ce dernier prête le flanc à ces « opposants » en se déclarant une République sociale tout en permettant la privatisation du secteur de l’enseignement et celui de la santé.
Il est utile de rappeler que le devoir de la Nation est de protéger le citoyen quand le devoir de ce dernier est de respecter la loi ou de la changer. En attendant si on fait fi du fait que la Réaction utilise la démocratie bourgeoise contre la démocratie populaire, on ira droit au mur. Connaître l’intérêt national est le B.a ba en politique du moment qu’elle se confond crescendo, grâce à l'éducation, aux réseaux de la Toile, internet et autres avec la conscience morale du citoyen lambda.
L’arrivée au pouvoir de Trump clarifie davantage les classes sociales, puisque récemment la Chambre des représentants étasunienne vient d’adopter le désidérata dicté par leur Président qui consiste à des réductions d’aides sociales massives pour les plus démunis et d’importantes réductions fiscaux aux plus riches !
Nasri, Président du Conseil de la Nation déclare que l’Algérie rejette toute atteinte à sa décision souveraine et indépendante émanant de quelconque partie étrangère, y compris la France qui tente de déstabiliser nos institutions constitutionnelles et de remettre en cause la transparence de notre système judiciaire. Oui, mais pas que.
L’absence de la contextualisation des faits estompe la réalité et laisse place aux fantasmes. Contrairement à la répétition du souvenir des faits qui, elle, est toujours bénéfique comme dit l’adage « Fi koul iaâda ifada ».
Au temps du Président Boumediene le "Front du refus", était une alliance constituée de Républiques arabes plus le royaume marocain, qui s'opposait au rapprochement entre l'Égypte et Israël, suite à la signature des accords de Camp David. Les 11 pays membres qui le composent étaient l'Algérie, l'Arabie saoudite, l'Irak, le Koweït, le Liban, la Libye, le Maroc, le Soudan, la Syrie, la Tunisie et le Yémen. Dites moi : La Yougoslavie de Ozip Broz Tito n’était-elle présente ?
Cette alliance a été dissoute, suite aux guerres et offensives médiatiques qui lui ont été livrées par l’Etat sioniste, adossé à la puissante armée étatsunienne puisque à la Deuxième conférence intitulée le "Front de la fermeté" qui s'est tenue à Alger en 1978, les participants du « Front du refus » n’étaient plus que 5 plus l’OLP que sont l'Algérie, l'Irak, la Libye, la Syrie, le Yémen du Sud. On peut conclure que le sionisme, appuyé par les étasuniens et les européens a vaincu ce front en désorganisant la majorité des pays membres à commencer par la Yougoslavie.
L’Algérie a vaincu les ancêtres de l’Etat sioniste et la 4e République française flanquée de l’OTAN. Le refus de le reconnaître durant 63 ans, finit par aveugler davantage les racistes et précipiter leurs pays dans le désordre auquel ils nous prédestinent. Avec le macronisme, la laïcité française s’essouffle jusqu’à se laisser entrainer par un voile de femme ou n’importe quel mot en arabe, dans les caniveaux pour rejoindre son parrain le colonialisme de peuplement qui l’attendait depuis si longtemps pour s’accoupler enfin chez l’Etat sioniste et accoucher du monstre des monstres, que le peuple Palestinien adossé à la solidarité des peuples finira par vaincre avec plus d’aide du monde non esclavagisé tel que la chine, la Russie, l’Afrique du Sud, l’Algérie…
L’ennemi de la République, c’est celui qui, au nom d’elle, en dévoie le sens, nous dit Yazid Sabeg. Dans ce cas, comment qualifier un Etat qui encourage la privatisation des secteurs les plus stratégiques pour le peuple tels que la santé et l’enseignement dans une République sociale comme aime l’affirmer les plus hautes autorités ? Ce paradoxe donne la légitimité à Louisa Hanoune, la SG du Parti des travailleurs de revendiquer comme elle dit une réforme profonde et au Président du MSP celle d’une réforme globale.
Une fois qu’on connait la somme faramineuse de dollars remis par les rois arabes aux Président des Etats-Unis et si on fait le lien avec l’argent des visas des hedjadjs, on a comme l’impression que la solidarité de ces derniers avec la Palestine est nulle et pas que.
A la fin de propos recueillis par le journaliste M.M, le politologue algéro-suisse conseille à l’Algérie de ne pas s’isoler. Ce conseil soulève une question : Est-ce qu’on s’isole volontairement ? Non ce n’est pas la question. La question est : De quel ennemi doit-on se délester, d’après tout celui qui nous prête, des intentions masochistes ? Si les rois arabes que le Suisse doit bien connaitre, ne sont ni anticolonialistes, ni antisionistes, ni anti -racistes, contrairement à notre système politique, c’est parce qu’ils sont tout cela à la fois et par conséquent ils ne sont point isolés. Comme dit l’adage « il vaut mieux être seul que mal accompagné » On a confirmé cette bonne habitude le 1er Novembre 1954.