De Gaulle à la porte!
Le 14 mai, l’opposition parlementaire, menée par François Mitterrand et Waldeck Rochet, a déposé une motion de censure dénonçant le refus du dialogue, la répression policière, et surtout la « maladie de la société à travers le malaise de l’Université. » À partir du 21 mai, dix-huit orateurs se succèdent pour discuter cette motion de censure… « Nous sommes décidés à réclamer les responsabilités du pouvoir. » François Mitterrand, 22 mai 68. Jean Garrigues dans Parlement[s], Revue d'histoire politique 2008/1 (n° 9)
Nous n’avons pas besoin qu’un parlement impuissant et hostile reconnaisse notre force. Aucune censure ne sera plus forte et définitive que celle de 10 millions de grévistes...
Le pouvoir ? Il a perdu ses universités, ses fabriques d'idées fausses et de cadres oppresseurs. Il a perdu ses usines… sa richesse. Il a tout perdu…
Il ne lui reste plus que le pouvoir : il est à prendre.
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A propos de la "pègre".
Ouvriers, employés, professeurs, étudiants, paysans, nous appartenons tous à ce que le gouvernement ose appeler la "pègre". Nous occupons les usines ! Les bureaux ! Les universités ! La rue !
Le gouvernement a perdu tout contrôle de la situation… Notre force est irrésistible
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La lutte des étudiants et des enseignants à faire reculer le régime.
Dans les usines les travailleurs ont maintenant prient le relais...
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Billet composé par MOLM