La justice britannique a décidé d'indemniser à hauteur de 23 millions d'euros plus de 5 200 Kényans ayant subi des actes de torture des forces coloniales dans les années 1950.
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a exprimé jeudi les "sincères regrets" de Londres aux Kényans victimes de mauvais traitements lors de l'insurrection Mau Mau contre l'autorité coloniale, en annonçant près de 20 millions de livres d'indemnisation.
« Le gouvernement reconnaît que des Kényans ont été soumis à des tortures et à d’autres formes de mauvais traitements lorsqu’ils étaient entre les mains de l’administration coloniale », a déclaré le chef de la diplomatie britannique, William Hague, devant la Chambre des Communes à Londres.
Ce n'est pas en France que cela pourrait arriver. Son chef de guerre l'impérial-socialiste Hollande vient de recevoir le prix de l'UNESCO pour son action guerrière et coloniale au Mali et a déclaré qu'il n'y aurait pas de réparations pour les dommages liés à la colonisation qu'elle soit des Antilles ou de l'Afrique. Il faudrait que l'ami des dictateurs africains (bien pire qu'Assad) mis en place par la France au Cameroun, au Tchad, au Gabon, au Burkina Faso, au Togo, au Congo-Brazzaville, en Centrafrique, à Djibouti... se penche sur l'action néocoloniale française en Afrique ou comme les Britanniques sur l'action coloniale dans les années 60-70, notament au Cameroun sous mon général : camps de concentration, napalm, tortures, assassinats... A moins d'avoir une conception racialiste du socialisme et des droits humains : mais quelle honte ! Beurk !
Lire mon précédent billet sur le sujet : Réparations britanniques pour crimes coloniaux au Kenya ?
ou bien Crimes coloniaux et réparations : de la Nouvelle-Zélande à Haïti en passant par le Bostwana
Sources :
The Guardian 6 juin 2013 Kenyan Mau Mau victims in talks with UK government over legal settlement. Payments to thousands who were tortured during 1950s insurgency could open door for other victims of British colonial rule
AFP 6 juin 2013 Kenya: Londres indemnise des victimes de sévices à l’époque coloniale