Je récris une réponse à un billet prônant l'abstention (https://blogs.mediapart.fr/philippe-erbs/blog/140422/face-au-non-choix-labstention-et-les-legislatives) comme moyen.
L'important, je suis d'accord là-dessus, c'est que l'élection d'un président soit secondaire. Mais ce que je crains, parce que je le vois venir gros comme une maison, c'est que le choix tordu qu'on a devant nous pour le deuxième tour, en plus de nous faire tourner en bourrique, agisse comme un nouveau facteur de division.
Comme si on avait besoin de ça! On ne peut arriver aux législatives en forme que si nous arrivons à éviter ce piège, cette occasion supplémentaire de division. Donc pour moi, plutôt que d'appeler à voter blanc, j'attends les camarades à l'issue du deuxième tour, quoi qu'ils aient fait au premier tour (y compris les votes de conviction-plantage), et quoi qu'ils fassent au second. Votez, ou ne votez pas, selon ce que vous aurez trouvé comme moins mauvaise solution, à la rigueur je ne veux même pas le savoir, je veux vous retrouver tous, les gens de la gauche et de l'écologie, pour l'assaut des législatives.
De grandes ambitions sont permises pour ces législatives, ne gâchons pas bêtement les chances.