En arrêtant Karim Tabbou, les stratèges des services secrets -toujours à la manœuvre-, ont misé sur l'effet repoussoir joué par de ce politicien vindicatif.
Présenté par Nicolas Beau comme "une des principales figures du Hirak" sur son site Mondafrique, ce personnage aux propos outranciers et aux grimaces ultra médiatisés n'est pas l'émanation de la détermination ferme et sereine de la silmya. Il gêne au contraire l'image et la stratégie du Hirak. Sa mise en détention ne prive pas le mouvement citoyen pacifique d'un de ses "chefs".
L'ultra médiatisation de son arrestation spectaculaire offre aux services secrets le moyen d'attiser "les risques d'affrontement" avec l'espoir éloigner des marches la masse des citoyens.