J’avais été cible depuis 2019 d’un très grave harcèlement moral et sexuel qui instrumentalisait mon compagnon de l’époque, une personne vulnérable. Ce harcèlement, visiblement conduit par des hommes cultivés, profondément pervers et ultra-violents psychologiquement, a occupé une bonne partie de mon temps ces quatre dernières années. J’ai vécu dans la peur et le doute, sachant que ces hommes cherchaient à m’étudier pour tenter de me démolir par système, et hésitant à porter plainte contre eux, dans la mesure où ils avaient réussi à rendre mon compagnon responsable de la plupart des torts que j’avais subis.
Ces hommes n’ont pas hésité à réduire deux personnes au statut d’objet pour tâcher de me démolir psychologiquement et ils ont mis à profit le très peu d’informations qu’ils possédaient sur mon compte afin de les exploiter au maximum pour me nuire. Puis, ils se sont attaqués au véritable motif de leur hargne, mon travail scientifique, produit pour sauver des vies.
J’ai porté plainte contre eux une première fois pour harcèlement moral et sexuel, plainte qui, comme celle de beaucoup de femmes a été classée sans suite. J’ai porté plainte une deuxième fois, demandant à ce que les faits passés soient examinés à la lumière des faits nouveaux, ce qui permettait de constater le suivi de la démarche, et donc son appartenance au domaine de la violence de genre. Sans succès. Finalement, j’ai porté plainte contre ces hommes avec constitution de partie civile, lorsqu’ils ont cherché à s’attaquer à mon travail.
Constatant la difficulté de la procédure, car ma plainte fait suite à des violences psychologiques, et le coût ; puis à la suite de la consultation de plusieurs avocates honnêtes et engagées, spécialisées en violences faites aux femmes, je prends aujourd’hui de moi-même la décision d’arrêter les démarches. En effet, j’estime que les coûts personnels et les frais engagés ne seront pas proportionnels aux dommages que j’ai déjà subis et constitueront, bien au contraire, de nouveaux dommages. Surtout, parce que j’ai déjà subi des dommages, j’ai une folle envie de vivre, de partager mon temps et mes espoirs avec mes amis et mes camarades de lutte, pour un jour enfin mettre un terme au patriarcat et réussir à ce que la justice soit aussi notre justice -ce qu’elle n’est pas pour l’instant. J’appelle cependant, justement, à continuer la lutte pour obtenir une loi cadre de mesures de protection intégrale contre les violences faites aux femmes, comme celle qui existe en Espagne.
Puisque je ne continue pas la procédure, pour me protéger moi-même, je n’adresse plus la parole à un certain nombre d’hommes rattachés à la gauche à Nice. Par jalousie, ils ont voulu, veulent et voudront me démolir. Ce ne sont pas mes amis, ce sont mes tortionnaires. L’arrêt de ma démarche judiciaire tient uniquement à ma connaissance de l’état des lieux, qui fait que j’estime que leur médiocrité ne vaut pas mon investissement. Elle ne tient pas à la peur, elle ne tient pas à l’affect. STOP FEMINICIDES.
Gustav Moreau, Le Victorieux Sphinx (détail), 1886.
Comunicado
Un artículo coyuntural, mil perdones… Deseo hoy poner fin a un grave caso de acoso que sufro desde 2019, por envidia intelectual, a manos de un grupo de militantes de izquierda.
Desde 2019 he sido objeto de un grave acoso moral y sexual que instrumentalizaba a mi compañero de la época, una persona vulnerable. Dicho acoso, a todas luces conducido por hombres cultos, profundamente perversos y ultraviolentos psicológicamente, ha ocupado una gran parte de mi tiempo estos últimos cuatro años. He vivido en el miedo y la incertidumbre, a sabiendas de que esos hombres trataban de estudiarme para destruirme por sistema, y dudando si denunciarlos o no, en la medida en que habían logrado hacer responsable a mi compañero de casi todos los perjuicios que yo había sufrido.
Estos hombres no han dudado en reducir a dos personas al estatus de objeto para tratar de destruirme a mí psicológicamente y han explotado las poquísimas informaciones que sobre mí poseían para tratar de perjudicarme al máximo. La han emprendido finalmente con el verdadero motivo de su encono, mi trabajo científico, realizado para salvar vidas.
Los he denunciado una primera vez por acoso moral y sexual, denuncia que, como la de muchas mujeres, fue archivada. Los he denunciado una segunda vez, pidiendo que los hechos fueran reexaminados bajo el prisma de nuevos hechos, lo que permitía constatar la continuidad en un acoso y una forma de violencia, manifiestamente de género. Sin éxito. Finalmente, he denunciado a los hombres constituyéndome como parte civil, cuando han intentado atacar mi trabajo.
Al constatar la dificultad de denunciar violencias psicológicas, sin embargo bastante evidentes, y el costo, y tras haber consultado a varias abogadas francesas, honestas y comprometidas, especializadas en la violencia contra las mujeres, tomo hoy por mí misma la decisión de detener el proceso de denuncia. Estimo en efecto que los esfuerzos y los gastos emprendidos no son proporcionales a los perjuicios que ya he sufrido y constituirán, al contrario, nuevos perjuicios. Sobre todo, por haber ya sufrido perjuicios, tengo unas ganas locas de vivir, de compartir mi tiempo y mis esperanzas con mis amig@s y mis camaradas de lucha, para que un día al fin caiga el patriarcado y logremos que la justicia sea, también, nuestra justicia -cosa que de momento no es. Llamo sin embargo, precisamente, a continuar la lucha para obtener una ley marco de medidas de protección integral contra las violencias de género como la que existe en España.
Puesto que no continuo con la denuncia, para protegerme por mí misma, ya no le dirijo la palabra a algunos hombres vinculados a la izquierda de Niza. Por envidia han querido, quieren y querrán destruirme. No son amigos míos, son mis acosadores. Que yo haya detenido el proceso de denuncia se debe únicamente a mi conocimiento del sistema, que hace que estimo que su mediocridad no merece todo el esfuerzo que era necesario. No es algo debido al miedo, ni tampoco al afecto. STOP FEMINICIDIOS.