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Billet de blog 12 mai 2024

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Quels horizons pour la non violence politique ?

J’avais créé une nouvelle idéologie politique et une nouvelle grille d’analyse du réel, destinées à éliminer la plupart des violences relationnelles systémiques par des transformations sociales. Quels sont aujourd’hui leurs horizons ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En 2022, j’avais publié Pour une non-violence politique, essai qui réunissait mes travaux sur les violences structurelles relationnelles : l’analyse et typologie des interactions violentes structurelles (2017) ; l’exposition d’un projet de société qui devait en éliminer la plupart (2019) ; une ébauche de périodisation des violences structurelles (2021).

Les violences relationnelles systémiques exercées par les hommes sur les femmes se situant au carrefour du social et de l’individuel, mon idée de départ était de réussir à réduire par des transformations sociales la quantité d’individus structurellement violents et d’interactions violentes dans une société donnée. Tous les hommes ne sont pas violents, mais ceux qui le sont le doivent en partie aux traits dont la culture pare la masculinité. Puis, je me suis rendu compte que des configurations similaires présidaient aux interactions violentes systémiques dans les systèmes de domination de sexe et colonial. J’ai donc analysé ce type d’interaction sous l’angle de la hiérarchie pure, en faisant abstraction des autres traits identitaires, au niveau même du mécanisme subordonnant.

Dans les deux systèmes, tout un réseau de représentations rend possibles les violences subordonnantes, les légitime et invisibilise. Parmi elles, les binômes identitaires qui sous-tendent à la fois l’opposition masculin-féminin et Blanc-racisé : les tandem culture-nature et rationnel-émotionnel. Dans le système de domination de sexe, la construction socio-culturelle dite « de  l’amour romantique » fournit des représentations qui intègrent les mécanismes déclencheurs des violences : la figure du prince charmant ; l’accomplissement amoureux comme principal horizon vital ; la figure de la princesse, objectivée, fragile et passive ; l’image de l’amour-forteresse ; la notion de possession ; l’interaction hétéronormée comme modèle unique ; le rite du mariage… Souvent, les rapports de pouvoir restent sous-tendus d’images clivantes, associées au masculin ou au féminin, suivant qu’elles correspondent au pôle du dominant ou à celui du dominé…

Transformer la société passe par rendre inopérants les ressorts représentationnels qui provoquent et permettent les violences systémiques relationnelles. Tandis que la différence qui caractérise la cible rend possible l’exercice de la violence à son encontre, le besoin de puissance de l’agresseur fait de celui-ci un passage obligé. De façon générale, percevoir la différence diminue l’empathie, un ressort psychologique dont les systèmes de domination ont usé pour exister, en grandissant, voire en créant de toutes pièces, les différences entre individus. Nous le savons désormais, un travail de différenciation et de déshumanisation de la future cible précède chaque génocide ou tuerie collective : les spécificités s’accumulent, les futurs tortionnaires l’éloignant de l’ensemble population… Dès lors, puisque l’exercice de la violence est moins une question de paliers que de nature, le rendre impossible implique de s’attaquer à l’acte violent lui-même, à ce qui le rend nécessaire, le besoin de puissance que le système de domination créé chez le dominant. Que sous-tend ce besoin de puissance ? Quelle est sa raison d’être ? A qui la démonstration implicite dans l’acte violent est-elle destinée ? Qu’entend-on par puissance ? C’est sur tous ces complexes mécanismes que la non-violence politique se propose d’agir pour, littéralement, rendre impossible le geste violent.

Le mécanisme implacable qui s’enclenche à chacun de ces actes affecte en réalité énormément de personnes en France et dans le monde : victimes, proches, témoins, tortionnaires… En France, en 2022, 118 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. Parmi les personnes qui se prostituent, 76% sont exploitées dans un réseau de traite. 94% sont des femmes et des filles. Pour ce qui est des agressions racistes, 15000 ont été enregistrées en France en 2023. Cependant, les enquêtes de victimation concluent invariablement à des chiffres largement supérieurs, comme celle de 2021, où plus de 800000 personnes de plus de 18 ans déclarent avoir été victimes d’une atteinte à caractère raciste. Finalement, si l’homophobie sévit toujours, les trans se sont largement mobilisé.e.s cette année en France pour pointer l’offensive réactionnaire. Les cas signalés de transphobie ont augmenté en effet de 35% en 2022, par rapport à 2020, selon SOS Homophobie.  184 agressions physiques ont été signalées en 2022, une portion comme l’on sait nettement en dessous de la réalité. Ce d’autant plus que la haine verbale et en ligne n’a cessé d’augmenter, facilitant aux haineux de franchir le pas et aux malheureux de trouver dans cette aversion un exutoire.

D’autres violences sur les femmes, davantage occultées et déréalisées par les filtres que constituent les représentations sociales, sont les mariages forcés, les mutilations génitales, la déscolarisation ou la démographie sélective. Cette notion correspond aux politiques, institutionnelles ou non, de sélection de sexe, pré-natales ou post-natales. Le nombre de « femmes manquantes » dans le monde en raison de ces pratiques est ainsi estimé aujourd’hui à 142,6 millions.

Certaines violences systémiques découlant des structures sociales hiérarchiques peuvent sévir en moindre proportion sur les hommes. En 2022, 244301 personnes auraient ainsi été victimes de violences conjugales en France, tandis que 38403 l’étaient de viol ou tentative de viol. Les raisons que ce type de violence s’abatte exceptionnellement sur les hommes sont multiples, mais il faut savoir que les violences de couple sévissent aussi bien chez les couples homosexuels que chez les hétérosexuels, puisqu’elles tiennent aux constructions sociales de genre. Un problème sociétal encore moins abordé que les violences chez les couples hétérosexuels.

La perception de la différence, surtout lorsque celles-ci se trouvent hiérarchisées, et le besoin de domination constituent, comme on l’a dit, les deux leviers principaux de toutes ces violences systémiques. Le modèle social proposé par la non-violence politique cherche par conséquent à les diminuer tous les deux. Pour réduire la perception de la différence, il s’oriente à rendre celles-ci familières, par la connaissance, ou à ce qu’elles fassent sens chez la personne qui les perçoit, pour qu’elle les comprenne, du point ontologique, comme ses équivalentes et non comme ses subordonnées. La non-violence s’applique d’ailleurs à installer des sociétés égalitaires. A tel point, qu’elle propose une alternative à l’actuelle unité sociale minimale, la famille. Nous y reviendrons. En effet, augmenter l’empathie en diminuant l’altérité que façonne l’accumulation de différences signifie dresser des obstacles au pillage, à l’exploitation et à la destruction. Cela signifie aussi réduire le nombre de relations d’objet et de possession.

Réduire la hiérarchisation entrave également le besoin de domination, voire de destruction, de l’agresseur. Entre autres pour parer à ce problème, la non-violence politique installe une autre manière pour chacun.e de percevoir sa propre existence : non pas de façon relationnelle, comme aujourd’hui, où celle-ci se trouve située au sein d’un cadre humain hiérarchisé qui lui donne son sens, mais de façon plus intrinsèquement significative. Chacun.e doit ainsi se percevoir soi-même en fonction de son origine et son cheminement, dans son devenir et ses agissements. Dans le système actuel, lier existence et hiérarchie fait que, pour qu’un individu soit « plus », l’autre doive forcément être « moins », avec toutes les dérives que ce schéma -de toute façon idéologique- peut produire.

Restreindre les cadres propices aux violences passe par agir sur l’intimité comme sur la sociabilité des personnes. La non-violence politique propose ainsi de faire évoluer l’unité sociale minimale de la famille, hiérarchisée et fermée, au réseau, horizontal, souple et flexible. Les individus s’étant confrontés, pour une raison ou pour une autre, à la question de l’inceste le savent bien : cela ne peut qu’être bénéfique. D’autant, que cette évolution n’empêche en rien, bien sûr, de former des couples, exclusifs ou ouverts, ou d’avoir des enfants. Par ailleurs, dans les sociétés façonnées par les perspectives non-violentes, le travail et l’économie doivent quitter le devant de la scène, qu’ils occupent aujourd’hui, pour revenir à l’arrière-plan et retrouver leur statut initial d’outil au service de l’humain, qu’ils ne peuvent en aucun cas remplacer et phagocyter.

La liste de transformations sociales destinées à entraver les mécanismes qui président aux violences structurelles relationnelles est longue. Cependant, lorsque ce changement sera accompli sur le plan individuel, il en entraînera d’autres, en une sorte d’effet papillon imposé par l’évolution des représentations. Du relationnel la transformation passera à la géopolitique et au système socio-économique dominant, le capitalisme. Les conflits armés particulièrement injustes et sanglants, tels que l’actuelle intervention israélienne sur la bande de Gaza, dont les instances internationales ont déjà pointé les conditions génocidaires, seraient ainsi rendus impossibles. De même pour les abus, le pillage et l’exploitation exercée par le capitalisme sur les êtres humains, la planète et les écosystèmes.

Par un effet communicant, l’empathie, la perception de l’équivalence et le surplus ontologique introduits par les transformations sociales qu’institue la non-violence politique changeront radicalement le monde et nos conditions sociales d’existence, au point de rendre factuellement impossibles bien de phénomènes et d’actions que nous tenons aujourd’hui pour si banals que nous le pensons à tort, avec fatalisme, inhérents à l’humain.

Sara Calderon, Pour une non-violence politique, éditions Vérone, 2022.

Illustration 1

 Gustav Moreau, Le Victorieux Sphinx (détail), 1886.

¿Qué derroteros para la no violencia política?

Había creado una nueva ideología política y un nuevo marco para analizar la realidad, ambos destinados a eliminar la mayoría de las violencias relacionales sistémicas gracias a transformaciones sociales. ¿Qué horizontes se ofrecen hoy a ellos?

Mayo de 2024

Publiqué en 2022 Pour une non-violence politique, un ensayo que reunía mis trabajos sobre las violencias estructurales relacionales: el análisis y la tipología de las interacciones violentas estructurales (2017); la exposición de un proyecto de sociedad que debía eliminar la mayoría de ellas (2019); el esbozo de una periodización de las violencias estructurales (2011). Ya que las violencias relacionales sistémicas ejercidas por los hombres sobre las mujeres se sitúan en el cruce de lo social y de lo individual, mi idea inicial era reducir mediante transformaciones sociales la cantidad de individuos estructuralmente violentos y de interacciones violentas en una sociedad dada. Todos los hombres no son violentos, pero los que lo son lo deben en parte a los rasgos que la cultura confiere a la masculinidad. Al avanzar, me di cuenta de que en los sistemas de dominación de sexo y colonial (noción de raza) configuraciones similares presidían a las interacciones violentas sistémicas. Analicé por tanto ese tipo de interacción bajo el ángulo de la jerarquía pura, abstrayéndome de los demás rasgos identitarios, al propio nivel del mecanismo subordinante.

En ambos sistemas, toda una red de representaciones hace posibles las violencias subordinantes, legitimándolas e invisibilizándolas. Se encuentran entre ellas los binomios identitarios que subyacen a la vez a la oposición entre masculino y femenino y entre blanco y racializado: los tándems cultura-naturaleza y racional-emocional. En el sistema de dominación de sexo, la construcción sociocultural llamada “del amor romántico” proporciona representaciones que integran los mecanismos desencadenantes de violencias: la figura del príncipe azul; la realización amorosa como principal horizonte vital; la figura de la princesa, objetivada, frágil y pasiva; la imagen del amor-fortaleza; la noción de posesión; la heteronormatividad como modelo único; el rito del matrimonio… A menudo, las relaciones de poder siguen vertebradas por imágenes antagónicas, asociadas a lo masculino o a lo femenino según que correspondan al polo del dominante o del dominado…

Transformar una sociedad implica volver inoperantes los resortes representativos que provocan y permiten las violencias sistémicas relacionales. Mientras que la diferencia que caracteriza a la futura víctima vuelve posible que se ejerza violencia hacia ella, la necesidad de potencia del agresor hace que sea paso obligado. De forma general, percibir la diferencia disminuye la empatía, un resorte psicológico que los sistemas de dominación han usado para existir, aumentando, o incluso creando íntegramente, las diferencias entre individuos. Ahora lo sabemos, una tarea de diferenciación y deshumanización del objetivo precede cada genocidio y matanza colectiva: las especificidades se acumulan, los futuros verdugos lo alejan del resto de la población… A partir de ahí, ya que el ejercicio de la violencia es menos cuestión de umbrales que de naturaleza, impedirlo supone atacar el propio acto violento, lo que lo vuelve ineludible, la necesidad de potencia que el sistema de dominación crea en el dominante. ¿Qué se esconde tras esa necesidad? ¿cuál es su razón de ser? ¿a quién va dirigida la demostración? ¿qué puede entenderse por potencia? La no violencia política se propone actuar sobre todos esos complejos mecanismos para volver imposible el gesto violento.

El mecanismo implacable que se pone en marcha en cada uno de esos actos afecta en realidad a muchas personas, en Francia y en el mundo: víctimas, familiares, testigos, verdugos… En Francia, en 2022, 118 mujeres han sido asesinadas por su pareja o expareja. De las personas que se prostituyen, el 76% eran explotadas en una red de trata. Un 94% eran mujeres y niñas. En lo que respecta a las agresiones racistas, en 2023 se han contado en Francia 15000. Sin embargo, con encuestas de victimización se llega por lo común a cifras ampliamente superiores, como en la de 2021, en la que más de 800000 personas mayores de edad declaraban haber sido víctimas de una agresión de carácter racista. Finalmente, si la homofobia sigue actuando, l@s trans se han movilizado ampliamente este año en Francia para denunciar la ofensiva reaccionaria. Los casos señalados de transfobia han aumentado en efecto en un 35% en 2022, según SOS Homofobia. Se han señalado 184 agresiones físicas, cifra como se sabe ampliamente inferior a la realidad. Tanto más por cuanto que el odio verbal y on line no ha dejado de aumentar, facilitando que los individuos llenos de odio pasen al acto y que en los desgraciados nazca la aversión.

Otras violencias ejercidas sobre las mujeres, disimuladas y desdibujadas por los filtros que instalan las representaciones sociales, son los matrimonios forzados, las mutilaciones genitales, la desescolarización o la demografía selectiva. Esta noción corresponde a las políticas, institucionales o no, de selección de sexo, prenatales o postnatales. La cantidad de mujeres que faltan hoy en el mundo a causa de dichas prácticas se estima en 142,6 millones.

Algunas violencias sistémicas que emanan de las estructuras sociales jerárquicas pueden recaer en menor medida sobre los hombres. En 2022, en Francia, 244301 personas han sido víctima de violencia en pareja, mientras que 38403 lo eran de violación o tentativa de violación. Las razones de que ese tipo de violencia recaiga sobre hombres son múltiples, pero hay que recordar que las violencias de pareja se dan del mismo modo en parejas homosexuales que heterosexuales, puesto que derivan de las construcciones sociales de género. Un problema social todavía menos abordado que el de las violencias en parejas heterosexuales.

La percepción de la diferencia, sobre todo cuando éstas se encuentran jerarquizadas, y la necesidad de dominar constituyen, como se dijo, los dos resortes principales de todas estas violencias sistémicas. La no violencia política propone por tanto un modelo social orientado a disminuirlas. Para reducir la percepción de la diferencia trabaja en volverlas familiares, instruyendo sobre ellas, o en hacer que la persona que las percibe les encuentre sentido, entendiéndolas, desde el punto de vista ontológico, como equivalentes y no como subordinadas. La no violencia se orienta además a instalar estructuras sociales igualitarias. Hasta tal punto que propone una alternativa a la actual unidad social mínima, la familia. Volveré sobre ello. Aumentar la empatía disminuyendo la alteridad que genera la acumulación de diferencias significa en efecto poner obstáculos al saqueo, a la explotación y a la destrucción, así como reducir el número de relaciones de objeto y de posesión.

Disminuir la jerarquización pone trabas también a la necesidad de dominación, o incluso de destrucción, del agresor. Entre otras cosas para resolver ese problema, la no violencia política instala otra manera para cada un@ de percibir su propia existencia: no con relación a la de otr@s, como hoy, sino de forma más intrínsicamente significativa. De este modo, cada un@ debe percibirse a sí mism@ en función de su origen y de su evolución, en su devenir y en su acción. En el sistema actual, ligar existencia y jerarquía hace que, para que un individuo sea “más”, el otro deba ser “menos”, con todas las derivas que ese esquema -ideológico, de todos modos- puede producir.

Restringir la cantidad de marcos propicios a que se desencadenen violencias obliga a actuar sobre la intimidad y la sociabilización de las personas. La no violencia política se propone llevar la unidad social mínima de la familia, jerarquizada y cerrada, a la red, horizontal y flexible. Los individuos que por una u otra razón se hayan visto confrontados al incesto bien lo saben: sólo puede ser benéfico. Tanto más por cuanto que dicha evolución en nada impide que se formen parejas, exclusivas o abiertas, y se tengan niños. Además, en sociedades formadas bajo perspectivas no violentas, el trabajo y la economía deben salir de su protagonismo actual para volver a un segundo lugar, a su estatus inicial de herramienta al servicio de lo humano, que en ningún caso puede sustituirlo y fagocitarlo.

La lista de transformaciones sociales destinadas a impedir el funcionamiento de los mecanismos implicados en las violencias estructurales relacionales es larga. Sin embargo, cuando ese cambio se haya operado a nivel individual, acarreará otros, en una suerte de efecto mariposa obligado por la evolución de las representaciones. Del ámbito relacional, la transformación se transmitirá a la geopolítica y al sistema socioeconómico dominante, el capitalismo. Los conflictos armados particularmente injustos y sangrientos, como la actual intervención israelí en Gaza, cuyas condiciones genocidiarias ya han señalado las instancias internacionales, serían imposibles. Lo mismo sucedería con los abusos, el saqueo y la explotación llevados a cabo por el capitalismo sobre los seres humanos, el planeta y los ecosistemas.

Por un efecto de vasos comunicantes, la empatía, la percepción de lo equivalente y el suplemento ontológico introducidos por las transformaciones sociales que instituye la no violencia política cambiarán el mundo y nuestras condiciones sociales de existencia radicalmente, hasta el punto de impedir que sean concebibles fenómenos y acciones hoy tan banales que pensamos, de forma errónea, con fatalismo, que son inherentes a lo humano.

Sara Calderon, Pour une non-violence politique, éditions Vérone, 2022.

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