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Billet de blog 21 juin 2025

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Stérilisation forcée - Cinquante ans de prison

A l’approche de l’été, en attendant le retour heureux en septembre, je voulais rappeler celle qui sera ma revendication jusqu’à ma mort.

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Juillet 2025

J’y avais déjà consacré deux billets, « Le drame de ma vie » et « Sodomie », mais cela ne s’arrête pas… Sans compter que je n’aurai jamais d’enfant biologique, il y a des choses qui sont irréversibles…

J’ai bel et bien écrit l’essai « Pour une non-violence politique » (ed. Vérone), qui expose l’idéologie politique de ma création, destinée à éliminer les violences relationnelles structurelles par des transformations sociales, avec le sang de mes veines.

Il y a onze ans, je m’adressais à un jeune dirigeant politique espagnol, un des leaders émergés du mouvement social du 15M, dans l’idée de lui exposer le projet que j’avais en tête et recueillir son avis de politicien de terrain, voire sa collaboration, étant donnée l’importance du féminisme en Espagne. En fait, je n’ai jamais pu approcher cet homme et j’ai même mis deux ans et demi à comprendre la raison des barrières humaines qui se sont dressées entre nous et du harcèlement et de la maltraitance que je subissais à Nice. Il aurait dit qu’il ne pouvait pas me voir en ce contexte, car il était amoureux de moi.

Etant donné la quantité de couples qu’il y a en politique, c’est évident qu’il s’agit d’une histoire à dormir debout, et de toute façon cela ne l’empêchait pas de me voir ailleurs : moi je n’ai jamais voulu que lui exposer un projet et recueillir un retour sur la question, pas intégrer un quelconque parti. Donc : c’est ainsi que Pablo Iglesias, le grand manitou, le gourou de l’époque, brillant plus en politique par ses coups bas que pour sa sagacité, m’a sortie de la course aux Ministères. Le problème, c’est que je l’ai payé de ma vie.

Pour commencer, j’ai en effet passé deux ans et demi à courir derrière l’Espagnol, Alberto Garzon, à qui je n’ai jamais pu parler, un peu excessif en cas d’amour… Pour continuer, le harcèlement et la maltraitance que je subis à Nice se sont prolongés jusqu’à aujourd’hui, aux mains de simples pervers et malades qui se sont emparés de ce prétexte par perversion et maladie, je pense, je n’ai toujours pas eu d’enquête de police à ce sujet, malgré plusieurs plaintes.

Puis, j’ai eu la malchance que ma première rencontre après cette histoire -je ne savais pas encore que la dynamique de harcèlement et maltraitance se poursuivait- se fasse avec un homme qui me maltraitait. Il m’a violée en me sodomisant, donc, désolée que ce billet commence à ressembler à un carnet de doléances, je vais sûrement porter le deuil pour ma vie, j’y réfléchis. Le bar de la gauche à Nice a appris mon viol et a diffusé dans toute la région, y compris dans mes cours, que j’aurais aimé cette pratique, pour se foutre de ma gueule,

Péripéties d’une région où fleurit l’extrême-droite, l’université semble prête à me virer parce que les étudiants qui me suivaient dehors et s’intéressaient à mes couples m’ont ressorti cela en cours. Les parents d’extrême-droite seraient outrés et leurs enfants choqués, encore en réhabilitation pour évacuer le trauma.

Ce qui, moi, m’intéresse : jamais je n’aurai l’enfant que je voulais il y a onze ans, parce que ce harcèlement et cette maltraitance m’ont empêchée de l’avoir. Donc, j’ai été stérilisée de force. Que les ivrognes du bar d’en bas se masturbent encore en pensant aux ragots et que je perde un travail à bac+8 et agrégation d’espagnol (18/20 à la dissertation littéraire) a beau être énorme, cela reste bien peu à côté, en réalité.

Résultat des courses : que je perde ou non le poste de façon complètement illégale, en ces temps de dérive fasciste (cela fait un an et demi qu’on m’impose l’arrêt de travail), je vis aujourd’hui avec le sentiment d’être le messie de Dune.

Pourquoi cette comparaison ? A cause de l’idéologie que j’ai créée, bien sûr, et qui délivrera au moins, je l’espère, les milliers de femmes maltraitées, racisés exploités et LGBTQI+ minorés de leur invisibilité et de leur sort. Puis, coïncidences de la vie, parce que, à cause de David Lynch (son film m’insupporte), je n’ai lu cet excellent classique de la science-fiction que très récemment. La destinée de crucifié de ce pauvre Paul Atréides a réveillé chez moi d’étonnants échos…

Que faire ? Pour moi, comme pour toutes les femmes qui n’ont pas le droit d’être intelligentes, drôles, douées… que sais-je… Je souhaite obtenir une enquête de police sérieuse sur les deux histoires, celle du leader politique et celle du pauvre malheureux qui s’est trouvé pris dans ces intrigues, et trente ans de prison pour les pervers qui m’ont torturée psychologiquement onze ans durant, grâce au prétexte qui leur a permis de le faire.

Allez, je vais prendre deux bons mois de vacances, pour revenir en pleine forme à la rentrée, avec ma revendication pour compagne désormais, partager avec vous les réflexions diverses sur l’actualité du genre et de la décolonialité, voire la déconstruction du validisme.

Merci de votre compagnie, accrochons-nous plus que jamais pour proposer un autre ordre social et politique. Reposez-vous bien, à très vite…

[30 ans de prison, pour stérilisation forcée et sévices]

Illustration 1

Gustav Moreau,  Le Victorieux Sphinx (détail), 1886.

Esterilización forzada – Treinta años de cárcel

Acercándose ya el verano, y a la espera de un regreso feliz en septiembre, quería recordar lo que reivindicaré hasta mi muerte.

Julio de 2025

Ya le había dedicado dos artículos, “El drama de mi vida” y “Sodomía”, pero el fenómeno no se detiene… Sin mencionar que jamás tendré un hij@ biologic@, hay cosas que son irreversibles…

El ensayo « Para una no violencia política” (ed. Vérone), que expone la ideología política de mi creación, destinada a eliminar las violencias relacionales estructurales con transformaciones sociales, está escrito con la sangre de mis venas…

Hace once años, me dirigía a un joven líder político español, uno de los que emergieron del movimiento social del 15M, con la idea de exponerle el proyecto que tenía en mente y recoger su opinión de hombre de terreno, o incluso su colaboración, dada la importancia del feminismo en España. Al final no he podido acercarme a él y hasta tardé dos años y medio en comprender el motivo de las barreras humanas que se alzaron entre nosotros y el acoso y maltrato que sufría en Niza. Él debía de haber dicho que no podía verme en ese contexto, pues estaba enamorado de mí.

Dada la cantidad de parejas que existen en política, es obvio que se trata de una trola de envergadura y de todos modos nada le impedía verme en otro lugar: yo lo único que quería era exponerle un proyecto y recoger su opinión, no integrar un partido. Por tanto, así es como Pablo Iglesias, el jefazo, el gurú de la época, que siempre ha brillado más en política por sus golpes bajos que por su sagacidad, me sacó de la contienda por obtener un Ministerio. El problema, es que lo he pagado con la vida.

Para empezar, pasé en efecto dos años y medio corriendo tras el español, Alberto Garzón, con quien jamás he podido hablar, un poco excesivo en caso de amor… Para seguir, el acoso y el maltrato que he sufrido en Niza duran aún hoy, a manos de perversos y enfermos que por violencia de género se han amparado del pretexto, creo, no he obtenido que la policía investigue, pese a varias denuncias.

Y tuve la mala suerte de que mi primer encuentro tras esa historia -no sabía en ese momento que la dinámica de acoso y maltrato continuaba- fuese con un hombre que me maltrataba. Me violó sodomizándome, pues, siento que el artículo empiece a parecerse a un lamento, seguramente me ponga de luto por mi vida, lo estoy pensando. El bar de la izquierda en Niza se enteró de ello y difundió por toda la región, incluidas mis clases, que la práctica me apasionaría, para reírse de mí.

Peripecias de una región donde florece la extrema derecha, la universidad parece dispuesta a despedirme porque los estudiantes que me siguen fuera del establecimiento y se interesan por mi vida de pareja me han hablado en clase de ello. Por lo visto, los padres de extrema derecha se encuentran ofendidísimos y sus hij@s en estado de choc, todavía en rehabilitación para evacuar el trauma.

Lo que a mí me interesa: nunca tendré el niñ@ que quería hace once años, porque ese acoso y maltrato me han impedido tenerlo. He sido esterilizada a la fuerza. Que los borrachos del bar de abajo se masturben todavía pensando en rumores o que pierda un empleo de doctorado y oposición (18/20 en la composición literaria) puede ser enorme, sigue siendo poca cosa si se los compara, en realidad.  

Resultado: que pierda o no el puesto de forma totalmente ilegal, en estos tiempos de deriva fascista (hace años y medio que me imponen estar de baja), vivo hoy con el sentimiento de ser el mesías de Dune.

¿Por qué tal comparación? A causa de la ideología que he creado, claro, que espero por lo menos libere a miles de mujeres maltratadas, racializad@s explotad@s y LGBTQI+ minorad@s de su invisibilidad y suerte. Y, coincidencias de la vida, porque a causa de David Lynd (su película me horroriza) no había leído ese excelente clásico de la ciencia ficción hasta hace muy poco. El destino de crucificado del pobre Pablo Atréides ha resonado en mí de inmediato…  

¿Qué hacer? Por mí, y por todas las mujeres a quienes se les prohíbe ser inteligentes, divertidas, talentosas… qué sé yo… Deseo obtener una investigación policial seria sobre las dos historias, la del líder político y la del pobre desgraciado que cayó en esas redes, y treinta años de cárcel para los perversos que me han torturado psicológicamente durante once años, gracias al pretexto que les ha permitido hacerlo.

Venga, voy a tomarme dos meses de vacaciones, para volver del todo en forma a la vuelta al cole, ahora con mi reivindicación por compañera, para compartir con vosotros reflexiones diversas sobre la actualidad del género y de la decolonialidad, o incluso la deconstrucción del validismo.

Gracias por vuestra compañía, pongamos junt@s más empeño que nunca en proponer otro orden social y político. Que descanséis, nos vemos muy pronto…

|30 años de cárcel, por esterilización forzada y tortura]

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