EPHAD de luxe, cliniques psychiatriques, probablement maisons de retraite : des politiques similaires œuvrent en matière de gestion du personnel, de respect néolibéral du droit du travail, de maigres prestations servies aux supposés bénéficiaires. Or, les scandales escamotent les causes, structures et logiques qui les rendent possibles, sinon nécessaires.
Des déclarations de l’actuel président français : "Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder" [Le Parisien, janvier 2022] ont suscité de larges réprobations ainsi que des justifications plus ou moins laborieuses de ses affidés. De quoi faut-il s’étonner, en fait ?
Débats passionnés, manœuvres diverses, mobilisations psychiques : le Covid-19 ne laisse personne indifférent. Parce s'agissant d'une question sanitaire majeure, elle a donc un statut socio-sanitaire explicite, indissociablement sanitaire, idéologique, politique, et bien entendu psychique. Intraitable en amont en en aval de cette bande de Moebius.
Aprement discutée, célébrée par certains, disqualifiée par d'autres, la notion de consentement nécessite une déconstruction de ses logiques et de sa portée. Thème passionnant à dépassionner afin d'en accroitre l'efficacité de ses usages.
Souvent pensés et vécus comme des oppositions terme à terme, « présentiel » et « distanciel » peuvent cependant inspirer une lecture dialectique et donner lieu à des pratiques innovantes.
Dans sa perpétuation, ses effets sur les victimes et les motivations du victimaire, dans ses traitements médiatiques et juridiques, l'inceste est indissociable des idéologies morales, religieuses, politiques. Condition indispensable pour penser la complexité et développer des interventions pertinentes.
Il y a des discours et des comportements normaux, d’autres moins ou pas du tout. Pas en soi, néanmoins, mais historiquement, conjoncturellement. Et surtout dialectiquement : toute normalité s’élève sur un anormal toujours aux aguets, jamais trop loin. Principe sine qua non de toute compréhension raisonnée et raisonnable en la matière. Des événements récents en attestent.
Il est aujourd'hui question de colère à propos de toute revendication, ainsi érigée en explication suffisante de situation foncièrement disparates.
Est-ce si clair ?
Que veut dire la formule « violences policières »? Que permet-elle de voir, de penser - qu'empêche-t-elle de saisir ? qu'obscurcit-elle ?
Que peut-on faire une fois cette formule travaillée dans ses grandes lignes au moins ?