La gravité de la pandémie du Covid-19 à l'échelle planétaire est devenue très préoccupante et ne saurait point être ignorée. Des "mesures exceptionnelles" sont explicitement évoquées.
D'après Le Parisien, Emmanuel Macron s'est déclaré "tout à fait favorable à la levée de la propriété intellectuelle" dans la présente situation, et à ajouté que "ce qui rend difficile la vaccination, c'est le transfert de technologie et la capacité à produire".
Une simple question de bon sens : si le Covid-19 constitue une menace immédiate pour la santé publique à l'échelle planétaire générant un véritable état d'urgence, que viennent faire des brevets liés à des intérêts privés ?
La représentante pour le commerce des États-Unis, Kaherine Tai, à déclaré à son tour (voir, e.g. Le Monde) : "L'administration croit fermement en la protection de la propriété intellectuelle, mais au service de la fin de cette pandémie, elle soutien la renonciation à ces protections pour les vaccins Covid-19."
En même temps, le consensus sur l'urgence et la nature des mesures à adopter met également en évidence les retards et omissions qui ont conduit à la présente situation. Comment ignorer cette réalité ?
Et que sait-on vraiment, avec certitude, sur l'efficacité des vaccins ?
Sur le site de la Commission Européenne, on trouve un communiqué de presse d'aujourd'hui (6 mai) avec le titre "COVID-19 : la Commission propose une stratégie de l'UE visant au développement et à la disponibilité des traitements". Ce qui peut, pour le moins, paraître un peu tardif. Qu'en résultera-t-il ?
Et que penser d'une Union Européenne de la Santé, dont il est également question ? A quoi peuvent conduire les exercices de manipulation de structures formelles ? En dehors, bien entendu, de quelques nominations...