Que penser de la situation en Amérique Latine ? Un vaste continent plein de richesses naturelles, mais dont l'indépendance réelle des États reste problématique face aux intérêts économiques du grand capital mondialisé qui, malgré la crise, n'a point renoncé à sa domination à l'échelle planétaire.
S'agissant du Pérou (capitale : Lima) on a afaire à une vaste election globale : président, vice-présidents et les 130 députés du Congrès de la République. Le Pérou a connu récemment des affaires très troubles avec Pedro Pablo Kuczynski.
Quant à l'Equateur (capitale : Quito), il s'agit du second tour de l'élection présidentielle dans un contexte de fort mécontentement de la population. En 2019, les mesures d'austérité ont déclenché les plus fortes manifestations de l'histoire du pays.
Et qu'en est-il du statut des populations indigènes ? La langue officielle de l'Equateur est le castillan (espagnol officiel), ensemble avec 13 langues autochtones de ces populations. Quant au P4érou, des langues autochtones sont menacées de disparition en dehors du quechua et de l'aymara,
L'Equateur est, entre autres, un important exportateur de pétrole. Un regain dans ce domaine est en cours également au Pérou.
Précisons que le statut des travailleurs au Pérou a donné lieu à une analyse favorable de la part de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) qui écrit notamment sur son site :
Salaire minimum légal
L'exemple du Pérou
La Constitution péruvienne dispose que les salaires minima doivent être réglementés par l'Etat, avec la participation des organisations représentatives de travailleurs et d'employeurs. En pratique, le salaire minimum est fixé par le gouvernement, sur proposition du Conseil national tripartite du travail et de la promotion de l'emploi (CNTPE).
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(fin de citation)