La situation actuelle en France est très difficile pour la majorité de la population, et ne cesse de s'agraver. S'agissant de la région parisienne, un communiqué unitaire signé par les URIF (Unions Régionales Ile-de-France) CGT, FO, FSU et Solidaires avec l'UNEF et l'UNL, souligne notamment les extraits suivants :
Le 1er Mai 2021, journée de lutte et de solidarité internationale, sera un rendez-vous important pour réaffirmer que les revendications et l'action syndicale ne sont pas confinées face à un gouvernement qui accélère sa politique de casse des droits sociaux.
(...)
Les URIF condamnent, depuis des mois, la suppression de moyens dans les hôpitaux de l'AP-HP impactés par de multiples fermetures de lits, de suppressions de postes tous grades confondus : les URIF exigent notamment l'ouverture immédiate des 100 lits disponibles, prêts à l'emploi, à l'Hôpital Hôtel-Dieu (Paris) ainsi que des 43 lits disponibles à l'hôpital Jean Verdier (93).
(...)
Ce 1er mai, nous réaffirmons notre engagement déterminé pour l'emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, la liberté et la paix dans le monde.
(fin des extraits)
Le communiqué se termine par une liste de revendications :
- Levée immédiate de l'état d'urgence.
- Abrogation de la loi "sécurité globale", abandon du projet de loi "séparatisme".
- Annulation de la réforme de l'assurance chômage.
- Retrait pur et simple de la réforme des retraites et revalorisation des retraites et des pensions.
- Abrogation de la loi sur la transformation de la Fonction publique et augmentation immédiate de la valeur du point d'indice pour les fonctionnaires.
- Augmentation du SMIC et des minima sociaux.
- Arrêt immédiat des licenciements.
- Arrêt de la distribution de dividendes.
- Indemnisation à 100% du chômage partiel.
- Respect du temps de travail, vers une réduction sans perte de salaire.
- Égalité salariale immédiate entre les femmes et les hommes.
- Des moyens immédiats pour la santé et l'hôpital public et l'ensemble des services publics.
(fin de la relation)
Une longue liste, qui parle par elle-même en ce qui concerne la situation actuelle. Mais quelle est l'attitude du gouvernement face à ces revendications qui n'ont rien d'extrémistes ?
D'ailleurs, de toute évidence, la question du logement aurait dû être explicitement abordée, ce qui n'est pas le cas.