Le renforcement de la coordination entre les autorités et le peuple doit s’approfondir et s’accélérer pour que le développement d’une véritable citoyenneté soit durable.En interne, il a fallu en amont réfléchir à un nouveau modèle de système politique, qui créerait les conditions pour atteindre les objectifs spécifiés. Dans ce contexte, le président et le gouvernements ont amélioré et adapté la Loi fondamentale, qui ont fait du développement moderne de la société une priorité. Cela passe donc par une réforme du système de gouvernance qui privilégie les intérêts humains, et défende la dignité comme une des valeurs les plus importantes.
Sans aucun doute, les réformes constitutionnelles visant à améliorer le travail du gouvernement lui-même sont nécessaires pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie de développement adoptée par l'Ouzbékistan pour 2022-2026 et pour construire un État juste qui respecte vraiment le peuple. Dans ce cas, il faudra parvenir à une véritable harmonisation de la Constitution avec les réalités modernes de la société. Dans cet environnement difficile, le rôle des « communautés régionales » est fondamental, car elles ont de solides liens économiques et sociaux avec le peuple et, en même temps, des plans et des projets tournés vers l'avenir pour renforcer davantage l'interconnexion entre le pouvoir et les citoyens.
Vers l’extérieur, il faut un pouvoir stable et ouvert pour avancer en direction du monde. Dans ce contexte, la région de l'Asie centrale, grâce aux efforts des cinq pays - Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Turkménistan et Ouzbékistan - a rapidement changé, gagnant en stabilité, en unité et en identité à l’international. La nouvelle politique étrangère de l'Ouzbékistan a en particulier favorisé ce développement régional. Les transformations en cours de la politique étrangère de Tachkent ont créé les conditions pour la formation d'un climat politique plus sain dans la région de l'Asie centrale et ont conduit à des améliorations à la fois cohérentes et fondamentales notamment au niveau interétatique.
La mise en œuvre de la nouvelle politique, fondée sur les principes de confiance mutuelle et de bon voisinage, a permis de résoudre la plupart des problèmes qui pendant de nombreuses années ont été une source de conflits, ainsi que des projets et initiatives entravés nécessaires au développement des pays de la région. Au cours des six dernières années, les conditions pour l'achèvement progressif de l'enregistrement légal des frontières de l'État de l'Ouzbékistan avec le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan ont été remplies. Les points de contrôle pour les citoyens aux frontières ouzbéko-tadjikes et ouzbéko-kirghizes ont été rouverts. Les visas avec le Tadjikistan ont été supprimés. Les communications de transport par rail, air et terre, interrompues au milieu des années 1990, ont été relancées. Les corridors pour l'exportation de marchandises ont été ouverts.
En outre, la coopération régionale en matière d'investissement s'est intensifiée et la mise en œuvre d'importants projets de coopération dans les domaines du commerce, de l'industrie, de l'énergie, des transports, de l'agriculture et d'autres secteurs de l'économie a été lancée. Quant au commerce, il a été multiplié par plus de 2,5. Le nombre de coentreprises, entre pays voisins, a plus que quintuplé - passant de 312 à 1600. Tout cela a créé les conditions pour la transformation de la région en une plate-forme unique de commerce, d'investissement et de transport et de communication. Des projets de coopération industrielle sont mis en œuvre dans divers secteurs de l'économie, allant de l'automobile à l'agriculture. Les contacts entre les régions des États voisins se développent, les liens culturels et humanitaires s'approfondissent.
Rien qu'en Ouzbékistan, le chiffre d'affaires commercial avec les pays de la région est passé à 7,4 milliards de dollars en six ans. La même dynamique de coopération s'observe dans les pays voisins. Des objectifs définis en commun impactent le développement durable de toute la région. L'approfondissement de la connectivité entre pays voisins s’est accéléré. À la suite de cette évolution ces dernières années, les pays de la région ont du coup développé une approche commune pour établir des relations avec les principales puissances mondiales, telles la Chine, l’Inde, les Etats-Unis, la Russie, la Corée du Sud, le Japon mais aussi les pays du Golfe, ou encore l'Union européenne. L’ouverture et de l’Ouzbékistan et de l’Asie Centrale doivent être donc vues comme une formidable opportunité économique avant tout pour les Occidentaux.