Comme je vous l’avais signalé dans un de mes articles précédents, la France souffre d’un mal qui lui est cher : le mal logement. La donne pourrait changer (du moins je l’espère) grâce notamment au dispositif de défiscalisation qui a été mis en place, mais surtout à la chute des taux d’emprunt.
La baisse de ces taux, provoqué par une politique agressive des établissements financiers, couplée à la chute des prix de la pierre, ont fait revenir les primo-accédants sur le marché de l’immobilier. Cela a permis à de nombreux emprunteurs d’améliorer leur pouvoir d’achat et ainsi, accéder à des biens dont ils n’auraient pas pu profiter quelques années auparavant.
Seul point négatif pour ma part, le fait que les banques exigent toujours, pour 90% des cas, un apport personnel de 10%. Cela peut vite devenir un frein pour les primo-accédants qui sont souvent loin d’avoir les 10% d’apport personnel exigé. Prenons l’exemple d’un couple qui recherche un appartement neuf à Toulouse : le prix moyen d’un logement de 50 m² est d’environ 137 450€. Il faudrait alors à notre couple un apport personnel de 13 750€. Vu notre conjoncture économique actuelle, et sans aide de la part des familles, il me parait encore très compliqué pour ces primo-accédants d’obtenir ce prêt, qui est souvent l’achat d’une vie.
Cette baisse devrait se poursuivre pour l’année 2015, ce qui devrait encore un peu plus favoriser les personnes aux revenus les plus modestes. En revanche, on ne peut pas dire que la relance de l’immobilier aura été orchestrée par la ministre du logement, qui est bien partie pour échouer, comme tous les ministres de la V ième République l’ayant succédé à son poste. Les banques continuent et continueront à faire la pluie et le beau temps sur l’immobilier, qu’en est-il de notre ministre ?