Les prix de l’immobilier sont en baisse, certes, mais la flambée des prix orchestrée depuis une quinzaine d’années a laissé des traces, notamment dans les grandes villes de l’hexagone.
D’après une étude commandé par Le Figaro et réalisé par le syndicat des agents immobiliers de la FNAIM, la surface que les Français ont désormais la possibilité d’acheter a été divisée par deux, à budget égal par rapport à il y a 15 ans. A Paris par exemple, les prix ont augmenté de 165% au cours des 15 dernières années, alors que le SMIC, lui, n’a progressé que de 53%.
Toujours d’après la FNAIM, par rapport à 1999, avec un budget immuable, la surface qu’il est désormais possible d’acquérir à été quasiment divisée par deux. Par exemple, en 1999, dans la ville de Paris, un appartement acheté 230 000 € disposait d’environ 57 m² contre seulement 27 m² aujourd’hui. Un autre exemple à Nice, ou un acheteur pouvait aspirer à obtenir un bien de 111 m² contre 59 m² dorénavant.
Néanmoins, l’étude montre qu’il y a de grandes disparités entre les grandes métropoles et les villes de tailles moyennes. Un autre exemple donné par la FNAIM montre qu’un particulier souhaitant acheter un appartement de 230 000 € à Mulhouse en 1999 aurait obtenu 157 m², contre 152 m² en 2014. La différence de surface est très largement inférieure par rapport aux 3 grandes métropoles que sont Paris, Lyon ou Nice.