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Billet de blog 22 novembre 2012

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Est-ce que les maires qui ne changeront pas les rythmes scolaires en 2013 perdront en 2014?

Par l'annonce d'un étalement de la réforme des rythmes scolaires, François Hollande a satisfait les maires et a créé la surprise même chez son ministre de l’Éducation. Que choisiront les maires, 2013 ou 2014 ?

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Par l'annonce d'un étalement de la réforme des rythmes scolaires, François Hollande a satisfait les maires et a créé la surprise même chez son ministre de l’Éducation. Que choisiront les maires, 2013 ou 2014 ?

La question n’est pas anodine puisqu’à la rentrée 2014, les élections municipales auront fait leur printemps. Les municipalités sortantes qui n’auront pas pris le virage du changement des rythmes en 2013 vont devoir justifier l’injustifiable. À coup sûr, les oppositions ne manqueront pas d’attaquer la manière dont la municipalité sortante s’y prend pour accompagner ce changement. Toutes les critiques sont possibles. Toutes, même les plus contradictoires (« votre proposition va faire augmenter des impôts déjà trop hauts » « votre proposition n’est pas assez ambitieuse »…). Que les sortants disent que ce n’est pas de leur faute, mais celle de l’État, ils se verront renvoyé à l’inconséquence.

En ménageant le chèvre et le chou, Hollande a fait un cadeau empoisonné aux maires. La situation pour Vincent Peillon n’est pas tant que cela inconfortable. Les municipalités ont déjà beaucoup gagné en termes de recul du gouvernement. Elles ne peuvent plus rien réclamer sans paraître comme contre la réforme, c’est-à-dire contre les enfants (ce qui fait mauvais genre). Le problème des municipalités, pour Vincent Peillon, est largement écarté. Les maires sont aujourd’hui renvoyés à leur responsabilité… devant les électeurs.

C’est pourquoi les équipes sortantes ont toutes tout intérêt de prendre le virage en 2013. Surtout, les équipes de gauche qui auront à « supporter » le bilan économique national…

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