Le moudjahid et ancien chef du gouvernement, Belaïd Abdesselam, est décédé, ce samedi, à l'âge de 92 ans, a annoncé, le ministère des Moudjahidine. Il est Né en 1928 à Aïn El Kebira dans la wilaya de Sétif, Il est originaire de Beni Yenni wilaya de Tizi Ouzon Il poursuit des études de médecine à l'Université d'Alger puis en France Durant la Révolution il prend la responsabilité du département d'anglais du GPRA ( Gouvernement Provisoire de la République Algérienne . Avant le 1er novembre 1954, il milite au PPA le Parti du Peuple Algérien puis au Mouvement Pour le triomphe des Liberts Démocratiques avant de rejoindre le FLN en mai 1955 En 1958, le défunt s'est vu attribuer plusieurs missions au sein du Gouvernement provisoire, en qualité d'assistant du ministre des Affaires sociales et culturelles, avant d'être nommé en 1961 comme collaborateur dans le Cabinet du GPRA, puis chargé des Affaires économiques, juste après le cessez-le-feu. en aout 1962 dans l’Exécutif Provisoire Au lendemain de l'indépendance, le regretté est resté au service de la patrie, en occupant de hauts postes de l'Etat dont chef de la délégation algérienne dans les accords algéro-français sur les hydrocarbures, Directeur général (DG) de la Sonatrach (1964-1965), ministre de l'Industrie et de l'Energie (1965-1977), ministres des Industries légères (1977-1979), 1980-1992 : Traversée de désert suite à de profondes divergences avec le régime de Chadli. En 1992-1993 : Bélaïd Abdesselam est rappelé aux affaires en qualité de chef du gouvernement Plusieurs publications dans des revues politiques, économiques et historiques sont également à l'actif du défunt. .
Une vie : Quatre sacerdoces
Quatre grandes périodes peuvent être invoquées concernant son parcours qui ne laisse pas indifférent. Tant il est vrai qu’il ne fut pas de tout repos. Ce fut d’abord un militant de l’indépendance ensuite il fera la révolution à différents postes. Après l’indépendance, il sera le fer de lance de l’indépendance énergétique avec notamment d’être à la base du « kararna Taemime el Mahroukate » qui fut un coup d’éclaire dans un ciel serein et qui consacra la présence de l’Algérie sur la scène internationale notamment aussi avec le fameux discours de Boumédiene à l’assemblée des nations unies pour un Nouvel Ordre Economique International plus juste , le père des industries industrialisantes et pour son dernier combat en tant que premier ministre il se battra pour un patriotisme économique qui était passé de mode, refusant les deals du FMI et prônant à l’évidence une économie de guerre qui n’eut pas les faveurs des décideurs de l’époque Il aura aussi à répondre à l’appel du pays comme chef de gouvernement
Le militant engagé dès son jeune âge
Le défunt fut parmi les premiers militants du mouvement national. Il a été l'un des membres fondateurs de l'Association des étudiants musulmans nord-africains en France (1951-1953) et membre fondateur et président de l'Union des étudiants musulmans algériens en 1953. ), En 1953 il entre au comité central du MTLD. En 1954 : Départ en France au mois d’octobre pour reprendre ses études à la faculté de médecine de Paris En 1955 : Création au mois de juillet de l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA).
contribuant ainsi au lancement de l'appel à la grève des étudiants, le 19 mai 1956. Il rejoint, par la suite, le commandement de la révolution dans la base ouest où plusieurs missions lui ont été confiées. En 1958, le défunt s'est vu attribuer plusieurs missions au sein du Gouvernement provisoire, en qualité d'assistant du ministre des Affaires sociales et culturelles, avant d'être nommé en 1961 comme collaborateur dans le Cabinet du GPRA.
Les industries industrialisantes
Lisons ce qu’écrivait le professeur d’économie Gerard Destannes de Bernis l’un des architectes du concept des industries industrialisantes tant décrié après la mort de Belaïd Abdesselam.. : « L’investissement annuel de l’Algérie représentait 5 % de sa production intérieure brute en 1963 et 29% en 1969. L’investissement industriel passait de 23% en 1963 à 51% en 1969 sur lesquels 45% vont aux seuls hydrocarbures , à la pétrochimie , la sidérurgie et la mécanique. Le plan quadriennal (1970_1973) prévoit un investissement de 27,7 milliards de Dinars soit plus de 35% de la production intérieure de la période dont 45 % pour l’industrie. De cet investissement de 12,4 milliards de dinars , les hydrocarbures, la mécanique et la chimie recevront 66 % auxquels s’ajoutent encore 12% pour les mines et l’électricité . L’essentiel du reste est consacré aux industries de transformation (22%) ira aux matériaux de construction (8%) et aux textiles (5%) » (1)
Nous rappelons les principales étapes de la prise de pouvoir de l’appareil productif avec les principales vagues de nationalisations les mines en 1965, les sociétés pétrolières anglo-saxonnes en juin 1967 le marché pétrolier en juin 1968 Les compagnies Sinclair Shell, Philllips en juin 1970. Parallèlement l’Algérie crééait la Banque Centrale d’Algérie le premier janvier 1963 Belaïd Abdesselam sera le premier président de la Sontrach créée le 31 décembre 1963 La nouveauté du plan quadriennal est de développer à partir de là, tout le secteur de la transformation des métaux et d’élever grâce à lui l’ensemble de l’économie :
Industries métalliques, (charpentes chaudronneries ,tubes, emballages métalliques bouteille de gaz, mécaniques ( biens d’équipements pour l’agriculture- tracteurs outillages agricoles vannes, pompes – ou pour l’ensemble de l’industrie- véhicules industriels moteurs thermiques , machines outils universelles – cycles motocycles, appareils ménagers) –électriques ( moteurs, transformateurs compteurs, accumulateurs…) Le second groupe repose sur les la transformation des hydrocarbures . L’unité d’Arzew entrée en fonctionnement en 1970 , fournit l’ammoniac ,le nitrate d’ammonium l’urée les résines le méthanol et le formol . La fabrication des produits issus du pétrole se poursuit avec l’éthylène, le polyéthylène , le PVC. ». (1)
On remarquera au passage que l’industrialisation à marche forcée a permit à l’Algérie sous la conduite de Belaïd Abdesselam de créer une cinquantaine d’entreprises à partir de zéro
Les industries industrialisantes promettaient un développement intégré avec une vision d’ensemble et selon le mot de Boumedienne Il ne faut pas vendre du pétrole mais des produits raffinés Ajouté à cela un complexe de raffinage de 22 millions de tonnes dont la raffinerie de Skikda de 15 millions de tonnes, l’une des plus grandes au monde. Nous avions l’ambition avec le Plan Valhyd ( on pensait à 1980 et au-delà , de dépasser l’Espagne) Toute cette vision subira un coup d’arrêt avec l’avènement du PAP ( Programme Antipénurie) . Toutes les unit »s disparurent pratiquement ce sera la mort de la SNIC ( Détergents) la Sonic ( papier) la SNMC ( cimenteries) SNLB, ( bois et dérivés) Sonacome, Sonopec Sonitex qui passèrent à la trappe et si Sonatrach et Sonelgaz perdurent cela tient du miracle. Nous sommes bien contents de la capacité de raffinage actuelle
L’architecte de la Nationalisation du pétrole
Le 24 février 1971 fut réellement le combat pour la souveraineté pétrolière Ces combattants donnèrent une visibilité pétrolière dans une autre révolution qui éclata un certain 24 février 1971, il y a près de 50 ans, Le discours de Boumediène nous l'avons écouté à l'Académie militaire de Cherchell. La jeunesse universitaire i fut sur le front du développement dans les années 70 au plus fort des défis de l’Algérie dans son combat pour recouvrer sa souveraineté sur ses richesses. Il y eut très peu de personnes dans la confidence et on dit que Bouteflika ministère des Affaires étrangères n’était pas au courant. Le 24 février, il n'y eut ni coup d'État externe, ni arrestation, ni morts. Ce fut un coup d'éclat scientifique dont l’architecte sera Belaïd Abdesselam. coup d’éclat qui surprit les compagnies concernées. On ne pensait pas qu’un petit pays, sans encadrement important, allait oser s’attaquer au cartel des sept sœurs. “Le sette sorele” dont parle si bien Enrico Matteï, le fondateur qui eut à en souffrir pour imposer sa compagnie. Il paiera de sa vie sa proximité avec le FLN avec lequel il voulait créer des liens pour la post-indépendance. Cela rappelle la nationalisation du canal de Suez par Nasser. Mohamed Hassanne Heykel, le grand journaliste, ami du président Nasser, raconte dans son ouvrage Les Documents du Caire comment l'opération fut préparée. Nasser devait tenir un discours dans lequel il donnerait par la prononciation d'une phrase le feu vert à pour la prise en charge du fonctionnement du canal par les ingénieurs et les techniciens égyptiens aidés par l'armée.
La préoccupation de la révolution socialiste est de remplir les « ventres creux ». Car, pour Houari Boumediene dans sa déclaration à Lahore à la Conférence des pays islamiques : « Les hommes ne veulent pas aller au paradis le ventre creux, un peuple qui a faim n’a pas besoin d’écouter des versets. Je le dis avec toute la considération pour le Coran que j’ai appris à l’âge de dix ans. Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d’hôpitaux »
Par la suite et nous le payons depuis quarante ans : vingt ans entre la période Chadli et la décennie noire et vingt de la décennie du mépris et de la corruption depuis 2000 avec 1000 milliards de la rente pour déboucher sur une économie rentière qui a donné naissance à un système mafieux qui mine et annihile les espoirs d’un décollage économique, et donc d’une amélioration durable des conditions de vie de la population.
Bélaïd Abdesselam et l’économie de guerre pour sauver le pays
Mustapha Benfodil a pu réaliser un long entretien avec Monsieur Belaïd Abdesselam qui est revenu sur son passage en tant que chef de gouvernement. Ce qu’il voulait faire pour éviter le FMI, et pourquoi il a été « remercié » A la question : « Monsieur le Premier ministre, vous venez de mettre en ligne un livre que vous avez intitulé Pour rétablir certaines vérités sur treize mois à la tête du gouvernement. Ce que nous constatons d’emblée, c’est que votre livre se présente essentiellement comme une longue réponse au général Mohamed Touati qui avait critiqué votre gestion dans l’interview qu’il avait accordée à notre quotidien, le 27 septembre 2001 ». Belaïd Abdesselam répond « (…) Quand Ali Kafi m’a dit : ce gouvernement a échoué, nous mettons fin à sa mission, je n’ai pas voulu entrer dans une polémique à l’époque, d’autant plus que le pays était en crise. Après, je me suis mis à rédiger ce livre. Mon objectif était de faire connaître mon point de vue Ce sont ces circonstances qui ont accompagné l’élaboration de ce livre ». (2)
Le journaliste l’interroge sur la mission de redressement économique et de retour à la stabilité, et pour cela, qu’il voulait mettre en place en préconisant une période de transition de 5 années assortie de la proclamation de l’état d’exception Pour Belaïd Abdesselam « Cette question nous renvoie à une question fondamentale : pourquoi a-t-on fait le coup de janvier 1992 ? C’est tout le problème. J’estime que ce qui s’est passé le 11 janvier 1992 est quelque chose de très problématique.(…) c’est un coup d’Etat contre le peuple plus que contre Chadli Non seulement je l’ai cautionné, mais j’étais pour le coup d’Etat. Mais je dis qu’il aurait fallu le faire au moment opportun et le faire dans une logique salvatrice pour le pays. A partir du moment où l’on a laissé se faire le processus électoral, on a donné une légitimation au FIS. Avant les élections, le FIS était un parti politique. Après les élections, c’est devenu un parti représentatif. C’est différent. Il a gagné les élections. Ce n’est pas la même chose. Vous n’avez plus affaire au FIS, vous avez affaire au peuple. (…) »
Mustapha Benfodil poursuit en citant le livre publié sur internet par Belaïd Abdesselma : « Votre livre suscite de nombreuses questions par rapport à certaines allégations que vous faites, et qui ont des accents de véritables révélations, Vous citez par exemple le scandale financier de la société italienne ENI qui aurait versé 30 millions de dollars de commission pour un marché de gaz. Vous écrivez : « Par la suite, après mon limogeage, certains amis proches de ce qu’on peut appeler pudiquement les milieux bien informés, m’avaient dit que le jour où je m’étais mis à fourrer le nez dans le contrat de vente du gaz naturel à l’Italie, j’avais signé l’arrêt de mort de mon gouvernement. » Peut-on connaître les développements de cette affaire ? » (2)
Belaïd Abdesslam répond: « Quand il y a eu cette affaire du gazoduc italien, le scandale a éclaté sur le plan international. En tant que chef du gouvernement, je ne pouvais pas ne rien dire.(…) . Un grand chef d’entreprise étranger avait avoué qu’il avait versé une commission importante contre un contrat » (2)
« Vous parlez de « sabotage » ajoute Mustapha Benfodil à l’encontre de certaines des mesures que vous avez prescrites, comme l’opération de changement des billets de banque « Oui, déclare Belaïd Abdesselam ça dérangeait. Ça dérangeait… Si je l’avais fait à temps, j’aurais créé une situation qui aurait consolidé mon gouvernement. Même le terrorisme aurait été frappé. Le fait est que les terroristes avaient des capitaux énormes en liquide avec lesquels ils achetaient des soutiens. Le changement des billets les aurait contraints à les déclarer, faute de quoi, leurs avoirs seraient devenus du papier. C’était donc une mesure à la fois économique, politique et sécuritaire ». (2)
Enfin à la question du retour au FMI Belaïd Abdesselam s’explique pourquoi il a refusé d’aller au FMI pour le rééchelonnement précipitant son limogeage . Oui, en effet déclare Belaïd Abdesselam Ce n’est pas la seule mais c’est la principale raison parce que je persistais à dire que l’on pouvait s’en passer. (…) Le problème, c’est que ce n’était même pas un paiement « cash » qui nous était promis. Les gens s’imaginaient que le FMI allait nous verser directement 14 milliards de dollars alors que cela ne se passe pas comme cela. (…) Ce n’est pas avec un milliard ou 1,5 milliard de plus que l’on va relancer réellement l’économie. Evidemment, moi je raisonnais en fonction des besoins de l’économie. Mais pour certains, c’était en fonction des marchés qu’ils apportaient de l’extérieur en termes de produits à vendre. C’était tant de frigidaires de plus, tant de voitures de plus, de téléviseurs ou de machines à laver… J’ai noté, que sur l’histoire du rééchelonnement il a été affirmé que j’ai laissé l’Algérie au bord de la cessation de paiement. Je soumets à votre appréciation cette édition du journal Le Monde datée du 31 janvier 1994 avec ce titre : « L’Algérie suspend le paiement de sa dette extérieure ». Moi, je suis parti en août 1993 en laissant derrière moi 2 milliards de dollars à la Banque centrale en plus d’un stock d’or. Le Monde cite d’ailleurs un banquier algérien qui s’étonne que ces 2 milliards aient « fondu » en si peu de temps ». (2)
Conclusion
Un témoignage personnel j’ai connu Belaïd Abdesselam en 1972, il m’avais proposé le psote de sous directeur de la pétrochimie. Je devais chaque jour lui faire un rapport de l’état de fonctionnement des différents complexes et recenser les pannes ; J’ai aussi participer sur ses instructions au Plan Pétrochimie 1980 avec le regretté Othmane Khouani VP Sonatrach et Tahar Hamrour . Nous avions l’ambition de dépasser l’Espagne en 1980. A cette époque la Sabic saoudienne n’existait pas ! C’est dire si nous avons régressé « Belaïd Abdesselam, a mené un double combat pour le recouvrement de l'indépendance et la souveraineté nationales et pour la reconstruction de l'Algérie" à travers les nombreuses fonctions qu'il avait eues à occuper
Il restera sans conteste dans le Panthéon des hommes illustres pour avoir toute sa vie éviter de transiger avec ses principes. Il est de ces bâtisseurs fasciné par une certaine idée de l’Algérie capable de faire des miracles. Il était un travailleur acharné qui fascinait ses cadres par la pertinence de ses interventions, la connaissance des dossiers et ses colères proverbiales. C’tait l’honnête et nous étions avec homme qui croyait en la pureté, un Saint Just des Temps modernes et qui quoi qu’en dise à laisser sa marque. Nous évoquons avec nostalgie l’époque où deux ministres de l’Opep, Zaki Yamani le ministre du roi Faycal et Belaïd Abdesselam ministre de Boumediene allaient de capitale en capitale expliquer la position de l’Opep pour un juste prix du pétrole. C’était en 1973 !!!!.
Douze ans plus tard, 1985 retournement du marché, la même Arabie saoudite se battant pour ses parts de marché, en ruinant au passage des petits pays du fait d’un dumping saoudien. Ce pays trouva sur sa route un producteur hors Opep et non des moindres Margareth Thatcher. Ce fut le pot de terre contre le pot de fer. Dans cette affaire l’Algérie perdit plus de 18 milliards de dollars entre 1986 et 1990. L’Opep s’est faite déposséder de son marker crude l’Arabian Light Ce sera une lente descente aux enfers. Le poids de l’Opep déclinant c’est le chacun pour soit Il devient de plus en plus difficile d’obtenir un accord par consensus notamment avec l’apparition du Hors Opep du pétrole de schiste américain et du Covid ….
En définitive, s’agissant de l’œuvre de Belaïd Abdesselam en témoignant pour l’histoire qu’entre 1968 et 1978, l’Algérie n’a engrangé que 22 milliards de dollars mais l’héritage fut énorme . De ce fait, il serait injuste de porter un jugement de valeur dénué d’équilibre sur son œuvre en ne contextualisant pas certaines de sa contribution à l’édification réelle du pays . Un pays exsangue avec une économie extravertie et qui voulait s’en sortir. Belaïd Abdesselam nous incitait à donner le meilleur de nous-mêmes . Nous étions sur le front du développement et nous étions payé surtout avec une monnaie qui n’a plus cours le patriotisme.
Cependant je persiste à croire que ce patriotisme généreux n’est pas passé de mode « Soyons honnêtes, sérieux et compétents. Faisons un effort, sauvons notre pays, nous n’avons pas de pays de rechange, faisons en sorte que les jeunes se sentent concernés et ne pensent pas à émigrer. Nous pouvons et nous devons construire une nouvelle Algérie. C’est une nouvelle indépendance que nous devons arracher celle de l’indépendance économique, technologique énergétique autrement que par le partage d’une rente qui ne va pas durer. Nous ne pouvons pas rentrer dans le développement par effraction. Le développement est un chemin long et lent semé d’embûches, fait de sueur de nuits blanches pour qu’en définitive nous atteignons cette Terre promise où il fera bon vivre et où chacun sera rétribué à l’aune de sa valeur ajoutée "Rien n’arrête une idée dont le temps est venu" écrivait Victor Hugo. Changer maintenant, c’est éviter de subir demain. Montrons-nous à la hauteur de ce que nous sommes. Belaîd Abdesselam est pour nous un repère en tant qu’honnêteté intellectuelle et incorruptibilité . Que Dieu Lui fasse Miséricorde
1.Gerard Destannes de Bernis :Les industries industrialisantes et les options algériennes https://www.persee.fr/doc/tiers_0040-7356_1971_num_12_47_1802
2.Mustapha Benfodil https://algeria-watch.org/?p=65308
Professeur Chems Eddine Chitour